Le 11 septembre 2019 15:38:04 GMT+02:00, Thibaut Bouexiere thibaut.bouexiere@gmail.com a écrit :
Bonjour Monsieur Lepiller,
Voilà un projet qui m'intéresse tout particulièrement car il mélange à la fois la traduction technique et littéraire. Je pense que nombreux seront mes camarades à être du même avis que moi. De plus vous pourriez venir prendre part à une de nos réunions de traduction bénévole qui vous permettrait de nous rencontrer. Vous pouvez me joindre par téléphone au 0674806090.
S'agit-il bien de traduction vers le français ? Le produit n'est en aucun cas commercialisé ?
Merci bien,
*Thibaut Bouexiere*
*Master 2 Traduction et Interprétation – Localisation et Gestion de projets** https://www.linkedin.com/in/thibaut-bouexiere-traduction-soustitrage*
Le mar. 10 sept. 2019 à 14:54, Julien Lepiller julien@lepiller.eu a écrit :
Le 9 septembre 2019 11:17:31 GMT+02:00, Thibaut Bouexiere < thibaut.bouexiere@gmail.com> a écrit :
Bonjour Monsieur Aulery,
J’espère que vous allez bien, Je reprends contact avec vous au sujet du projet que je souhaitais mettre en place avec vous pour la traduction/révision/relecture de traductions de logiciels.
Je me souviens que vous m’aviez parlé du logiciel Linux from scratch sur lequel vous travailliez avec le Professeur Mark Nicholas Grimshaw-Aagaard, et que vous souhaitiez faire réviser. Pouvons-nous donc mettre ce projet en place ?
Il me semble en revanche que nous avions convenu que du fait que peu voire aucun des logiciels présents sur Translation project ne
convenait
à nos critères, en revanche, pour votre information, j’ai trouvé
deux
jeux-vidéo sous licence CC0, sur la plateforme Transifex. Je devrais pouvoir lancer ces deux projets bientôt.
Merci beaucoup, Cordialement, Thibaut
Le 19 janv. 2019 à 04:14, Stéphane Aulery saulery@legtux.org a
écrit :
Bonjour,
J'ai échangé avec Thibaut en privé pour l'aider à trouver des
logiciels à traduire.
Le 18/01/2019 à 23:13, Bruno Haible a écrit :
C'est gentil de vouloir faire des traductions bénévoles pour du
logiciel,
et les utilisateurs de tels logiciels s'en réjouiraient. Malheureusement, la condition n⁰ 3 de votre responsable de
formation
3. Aucune des traductions effectuées ne doit faire l’objet
d’une
exploitation commerciale à quelque titre que ce soit.
est incompatible avec toutes les licences de logiciel libre.
Chacune
de
ces licences suit les principes des Debian Free Software
Guidelines
[1][2],
dont le principe n⁰ 1 est que celui qui obtient un tel logiciel a
le
droit
non seulement de le redistribuer, mais aussi de toucher un prix
pour
cet
acte de redistribution. (Certains acteurs du marché, comme Red
Hat,
effectivment touchent de l'argent pour la distribution de
logiciel
libre.)
Je n'avais pas pensé à cette difficulté quand j'ai engagé la
discussion, et encore moins interpréter strictement le point 3, mais
tu
as raison Bruno. Deux observations :
On ne peut pas prétendre que toutes les licences de logiciels
libres
suivent les Debian Free Software Guidelines puisque Debian établit précisément une liste de licences qu'elle considère comme libres et
une
liste de non libres, suivant ses principes. Il y a d'autres points
de
vues et interprétations du libre.
Ce n'est pas parce qu'une licence garantit le droit de
commercialisation qu'elle est libre. Il y a seulement des degrés
dans
la liberté. Je suis d'accord pour dire qu'une licence qui garantit
la
non commercialisation sera très souvent violée si elle s'applique à
une
œuvre qui circule dans un milieu qui ne partage pas cette état d'esprit. Le plus souvent elle sera un fardeau impraticable en vue d'une (fausse bonne) idée de la vie économique. Toutefois la
condition
requise par le professeur n'est pas de savoir si la licence est
souvent
violée, mais si l'intention de l'auteur s’accorde avec une clause de non commercialisation.
Donc, c'est malheureux, mais il y aura très peu de logiciels (et
quasiment
aucun logiciel pratiquement d'importance) auquel vous pourrez
contribuer
dans le cadre décrit
Thibaut, aux vues de ces réflexions, vous devriez demander à votre
professeur si la clause 3 de sa lettre doit être interprétée strictement, c'est à dire s'il faut rejeter (entre parenthèses des exemples de cas et licences qui satisfont à l'interprétation) :
a) Les logiciels dont les auteurs ne se sont pas engagés à ne
jamais
les commercialiser (il faut contacter les auteurs au cas par cas) ;
b) Les logiciels dont la licence ne contient pas expressément une
clause d'interdiction de commercialisation pour les bénéficiaires
(la
clause NC des Creative Commons [3]. D'autres licences connues ?) ;
c) Les logiciels dont les auteurs ne manifestent pas la volonté de
les commercialiser mais dont la licence garantit la liberté de
pouvoir
les commercialiser à ceux qui bénéficient de la licence (GPL, LGPL
et
beaucoup de licences libres) ;
d) Les logiciels dont les auteurs ne manifestent pas la volonté de
les commercialiser mais dont la licence n'interdit ni ne garantit la liberté de pouvoir commercialiser à ceux qui bénéficient de la
licence
(BSD, ISC...) ;
Pour une lecture littérale (a), ce sera effectivement difficile
voir
presque impossible de trouver des logiciels en dehors des milieux caritatifs, universitaires ou de la recherche.
Il faudrait par exemple rechercher des logiciels qui respectent la
clause NC des Creative Commons [3] (il n'y en a ni sur le TP ni sur traduc.org) et contacter leurs auteurs. Cherche des logiciels dans
les
bons milieux. Ou encore écrire ou faire écrire des logiciels dont le seul but est de soutenir l'activité pédagogique de l'université.
Personnellement je ne connais que les auteurs d'un seul logiciel
qui
puisse vous le garantir : Wikindx [4].
[1] https://en.wikipedia.org/wiki/Debian_Free_Software_Guidelines [2] https://www.debian.org/social_contract.en.html [3]
https://fr.wikipedia.org/wiki/Licence_Creative_Commons#Pas_d%27utilisation_c...
[4] http://wikindx.sourceforge.net/
Cordialement,
-- Stéphane Aulery
Thibaut Bouexiere Master 1 Traduction et Interprétation – Localisation et Gestion de projets
Bonjour,
Lors de nos échanges l'année dernière, je vous avais proposé la
relecture
du livre Linux From Scratch. Nous sommes déjà quelques traducteurs
amateurs
et nous sommes toujours aussi motivés par votre proposition. En plus
du
livre, il y a de nombreuses astuces qui mériteraient d'être traduites
et
qui ne le sont pas encore.
Je suis actuellement coordinateur de la traduction francophone du
livre.
Comme j'habite sur Rennes, je suis disponible pour venir en discuter
de
vive voix, avec vous et toutes les personnes intéressées par le
projet, à
n'importe quel moment jusqu'en décembre.
Cordialement, Julien Lepiller
Bonjour,
LFS n'est pas commercialisé, ni commercialisable de par sa licence cc-by-nc-sa (attribution, non commercial et partage à l'identique). La traduction se fait de l'anglais vers le français. Je serais ravis de participer à l'une de vos réunions. Je vous appelle ce soir pour plus de détails.
Merci, Julien Lepiller