Le 2005-02-07 22:16:55 +0100, Gérard Delafond écrivait :
J'irai encore plus loin : quand tu traduis une interface ou une doc, tu as le programme sous les yeux, et tu peux -dois- te mettre à la place de l'auteur.
Je suis tout à fait d'accord :
- Lorsque l'on traduit une interface, le but n'est pas de mettre l'équivalent des mots anglais, le but est de trouver le texte qui permettra immédiatement et instinctivement à l'utilisateur de comprendre à quoi sert telle ou telle chose. Il s'agit souvent de choix assez subtils et ce n'est qu'en regardant fonctionner le logiciel que l'on pourra voir si sa traduction est bonne.
- D'une manière générale, pour traduire une phrase, il faut la comprendre globalement puis la reformuler en français. Si l'on traduit les mots, on va se retrouver avec la structure de la phrase anglaise sur laquelle on aura plaqué les mots français. Une fois que l'on aura compris la phrase, il faudra se demander comment on l'exprimerait naturellement en français. Et c'est cette phrase naturelle en français qui sera une bonne traduction.
- Ici, nous sommes en plus dans la traduction d'une documentation technique. Comme pour un logiciel, le but en est de faire comprendre à un utilisateur comment réaliser quelque-chose de concret. Si le texte original n'est pas clair, cela ne justifie en rien d'avoir une version française aussi peu claire. L'adaptation française doit permettre à l'utilisateur de réaliser ce quelque-chose. Elle doit donc être claire, quitte à clarifier certains points, à corriger des erreurs ou à réécrire des paragraphes peu clairs. Sans oublier que le traducteur doit se placer dans l'optique d'un utilisateur francophone, ce qui peut impliquer l'ajout de certaines informations complémentaires (par exemple, y a-t-il des paramètres spécifiques à utiliser pour le français, et cætera).
Voilà !
Très bonne soirée !