Arnaud Gomes-do-Vale arnaud@carrosse.frmug.org writes:
Pas vraiment à l'heure actuelle, ou alors j'aimerais bien qu'on m'explique comment. Notamment, les outils usuels nécessitent de savoir où sur le système se trouvent les feuilles de style, et il n'y a pas vraiment de standard en la matière, chacun les met où il veut et doit ensuite se battre contre les divers scripts et autres Makefiles pour pouvoir les utiliser.
Le standard est l'utilisation des URI pour identifier les diverses DTD, feuilles de styles... Un URI est un identifiant unique d'une ressource, qui peut se présenter sous la forme d'une URL, mais qui ne pointe pas forcément sur qqch (l'URI ne sert qu'à identifier). Le processeur XSLT doit savoir où chercher la DTD associée (ou autre ressouce) à un URI. Ainsi, les documents sont portables mais les processeurs XSLT ne le sont pas directement (si on peut dire - en fait, c'est plutôt que le processeur *doit* savoir comment trouver la ressource).
On peut faire associer les URI à des PATH, comme le fait /usr/lib/sgml/CATALOG en sgml, en utilisant des 'URI Resolver'. C'est le processeur XSLT qui appelle le resolver (applet) qui lui donne la ressource ou le PATH en réponse. Cherchez URI Resolver sur le net.
Pour éviter l'emploi des URI Resolver, il faut s'arranger pour que tous les PATH entre les documents d'un package soient relatifs, mais ça limite les possibilités. Ici les Makefiles sont utiles pour parser les documents et changer les URI en PATH ... :-)
Pour conclure, disons que ces problèmes ne sont pas dus aux spécifications XML, mais à la jeunesse des outils.
Sylvain