Yann Simon a écrit :
Bonjour,
Merci Jean-Etienne pour ces remarques constructives !!!
Pour ma part, je suis un peu dans le même état. J'observe la ML d'un regard inquiet. Que va-t-il se passer ? Qu'est-ce qu'on doit faire ?? Est-ce qu'on peut travailler sur une traduction ?
Pfffff. C'est pas le tout de poster sur la liste. Faut aussi lire les autres mails pour se tenir au courant. Une victime de plus du bruit créé sur la liste :(
1) OUI, ON PEUT TRADUIRE GNOME. Il n'y a jamais eu d'arrêt ou de problèmes dans le processus de traduction actuel. Tout les infos et les liens sont dispo depuis http://gnomefr.traduc.org/
2) IL FAUT IGNORER LES *FOUTEURS DE MERDE* DE LA LISTE QUI NE FONT QUE DÉCOURAGER LES TRADUCTEURS, EN PARTICULIER LES DÉBUTANTS. Il y a en moyenne une cinquantaine de contributeurs aux traductions GNOME par an. Quelques dizaines sont des "réguliers" qui ont parfaitement assimilé le processus de traduction. Les autres sont des occasionnels particulièrement affectés par ce qu'il peuvent lire sur la liste qui ne reflète en rien la réalité. Je concois parfaitement leur inquiètude à la lecture de la liste. Pour infos, il y a plus de 80 abonnés à la liste de diffusion.
J'ai pour ma part traduit une petite application, histoire de commencer à participer. L'application était gnome-power-manager.
Je confirme.
Voilà pour ma présentation. Maintenant, je vais vous exposer ce qui de mon point de vue ne va pas :
1°) après installé Ubuntu Breezy, je me suis précipité sur gnome-power-manager pour voir l'effet "en réel" de ma traduction. (le po avait été intégré avant le freeze de Breezy) Là, grosse déception, quasiment rien n'était traduit.
Je ne vois pas trop ce que tu veux dire. Mais j'emets une hypothèse... Tu as traduit gnome-power-manager à un instant t1. Cependant les applis GNOME hors "developer-libs" et "desktop" sont développé à leur propre rhythme. Les développeurs modifient sans retenue les chaines à traduire. La version de gnome-power-manager inclue dans Breezy devait bien plus récente que celle que tu as traduit. Ta traduction n'était plus à jour. C'est ainsi.
Après toi, 2 autres personnes sont passé pour maintenir la traduction à jour... car oui, une traduction doit se tenir à jour régulièrement, voire très régulièrement. Une traduction n'est jamais figé dans le marbre sauf en ce qui concerne les applis "developer-libs" et "desktop" où leur cycle de développement est stricte.
Il y avait quand même mon nom dans la liste des traducteurs (genre : celui-là, c'est une grosse féniasse qui a juste traduit 2 libellés pour se mettre en valeur. ;) ) Bon, premier problème, dont je n'ai pas encore la réponse.
Tu fais une traduction, tu es crédité, et tu trouve le moyen de te faire passer pour un martyr. Je suis désolé, je ne suis pas psychologue et je ne sais pas soigner ce genre de complexe.
Un traducteur traduit, fournit du temps pour la communauté. Il est crédité. POINT BARRE. Allez pour la peine j'inclus ici notre échange de mail. Dis où tu t'es senti dévalorisé, insulté, rabaissé, dénigré... ?
========================= 2005/7/17, Christophe Merlet (RedFox) redfox@redfoxcenter.org:
Yann Simon a écrit : > Bon, étant donné que je ne vais pas avoir accès à Internet les prochains > jours, je te transmets ma traduction. > > Fais-en ce que bon te semble !
C'est commité. Pas trop de fautes.
Pense à mettre les espaces insécables avant les : ? ! et a utiliser des guillemets françis « »
Librement, ==========================
2°) J'ai voulu voir le .po sur le site pour vérifier qu'il était bien traduit. Et là, l'application n'est plus référencée. Bah, elle est où ? Elle est partie vers d'autres équipes de traduction ? J'ai cherché dans l'outil Ubuntu, sans succès non plus. Fin du deuxième problème.
L'appli est référencé ici http://l10n-status.gnome.org/gnome-2.14/fr/proposed/index.html Ces pages d'état sont régulièrement mise à jour. les applis changent de catégorie, les branches bougent...
Ensuite tu peux t'amuser à chercher sur Ubuntu, puis sur mandriva, redhat, suse, debian, etc... Ou tu peux simplement poser la question sur la liste...
Ces 2 premiers problèmes sont assez perso. Je suis tout à fait conscient que je n'ai sans doute pas assez cherché pour avoir une réponse. Si je les ai exposés ici, c'est pour montrer des points qui peuvent rebuter (et démotiver) des bleus comme moi.
Tous traducteurs confirmé a été un "bleu" a ses débuts. Ils ont franchi le cap... Perso, je n'ai toujours pas compris ce qui t'as "démotivé" :/
Le troisième problème est plus général :
3°) Comme beaucoup de personnes, je n'ai pas pas énormément de temps de disponible, et surtout, je ne sais pas toujours quand j'ai ce temps. Résultat : lorsque j'ai un moment de libre, je me dis : tiens, c'est l'occasion de retourner traduire quelques libellés gnome. Et là, c'est tout le processus qui ne me convient pas. Le fait de demander la réservation d'une appli à quelqu'un et d'en attendre le retour n'est pas compatible avec mon envie pressée de traduire.
Bon, je sais, je suis victime du syndrome du "tout et tout de suite" de notre société. Mais je ne pense pas que je suis (et serai) le seul dans ce cas. Alors :
- soit la traduction n'est pas adaptée pour des personnes dans mon cas.
(ce que je comprendrais très bien. Je me retournerai vers des activités qui me sont plus adaptées)
- soit le processus est trop complexe et trop lent
Je me suis aussi inscrit à l'outil de traduction Ubuntu. Bien que cet outil n'est pas tout le temps pratique (trop peu de libellés sur une même page), il me permet quand même de contribuer dans ces moments de libre (sans jeu de mots...). J'ai donc tendance à penser que traduire et ne pas prévoir ses temps de disponible n'est pas incompatible.
Ben oui, ya des gens qui veulent TOUT, tout de suite. J'appelle ça de l'égocentrisme. Ça me parait incompatible avec le travail de groupe.
Tu dis "Comme beaucoup de personnes, je n'ai pas pas énormément de temps de disponible". Je le conçois. De ton coté, peux tu concevoir que les personnes avec lesquelles tu collabore n'ont aussi, tout comme toi, pas beaucoup de temps disponible, et que les crénaux de libre des uns et des autres ont peu de chance d'être les mêmes. C'est cela toute la difficulté du travail collaboratif à distance. Il faut prendre sur soi, c'est la base de la vie en société.