Bonjour,
Je me présente, je suis Thibaut Bouexiere, étudiant à l'université de Rennes 2 en master Traduction-Interprétation. Dans le cadre de notre formation, nous sommes amenés à réaliser des projets de "traduction bénévole", c'est-à-dire des projets non-rémunérés et n'ayant pas de fins lucratives. Nous cherchons à créer un partenariat, qui pourrait idéalement être pérenne, avec des acteurs du codage informatique. Nous pourrions intervenir dans la traduction des fichiers, mais nous serions aussi en mesure d’effectuer des tâches de révision. Ce partenariat apporterait une synergie à nos travaux et une telle collaboration ne serait que positive pour chacune des parties.
Si cette proposition vous intéresse je vous invite à lire le courrier de ma responsable de formation qui en explicite les détails et que vous trouverez ci-joint.
Je vous remercie de l’attention que vous portez à ma proposition, Bien cordialement,
Thibaut Bouexiere Master 1 Traduction et Interprétation – Localisation et Gestion de projets
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Bonjour Thibaut,
C'est gentil de vouloir faire des traductions bénévoles pour du logiciel, et les utilisateurs de tels logiciels s'en réjouiraient.
Malheureusement, la condition n⁰ 3 de votre responsable de formation
3. Aucune des traductions effectuées ne doit faire l’objet d’une exploitation commerciale à quelque titre que ce soit.
est incompatible avec toutes les licences de logiciel libre. Chacune de ces licences suit les principes des Debian Free Software Guidelines [1][2], dont le principe n⁰ 1 est que celui qui obtient un tel logiciel a le droit non seulement de le redistribuer, mais aussi de toucher un prix pour cet acte de redistribution. (Certains acteurs du marché, comme Red Hat, effectivment touchent de l'argent pour la distribution de logiciel libre.)
Donc, c'est malheureux, mais il y aura très peu de logiciels (et quasiment aucun logiciel pratiquement d'importance) auquel vous pourrez contribuer dans le cadre décrit.
Bruno
[1] https://en.wikipedia.org/wiki/Debian_Free_Software_Guidelines [2] https://www.debian.org/social_contract.en.html
Effectivement, comme le dit Bruno, le principe du logiciel libre c'est la liberté d'utilisation et donc éventuellement de commercialisation.
Si votre responsable de formation souhaite mieux comprendre les principes qui animent les logiciels libres invitez-la à prendre le contact de la Free Software Foundation: https://www.fsf.org
Jean-Christophe Helary
On Jan 19, 2019, at 7:13, Bruno Haible bruno@clisp.org wrote:
Bonjour Thibaut,
C'est gentil de vouloir faire des traductions bénévoles pour du logiciel, et les utilisateurs de tels logiciels s'en réjouiraient.
Malheureusement, la condition n⁰ 3 de votre responsable de formation
- Aucune des traductions effectuées ne doit faire l’objet d’une exploitation commerciale à quelque titre que ce soit.
est incompatible avec toutes les licences de logiciel libre. Chacune de ces licences suit les principes des Debian Free Software Guidelines [1][2], dont le principe n⁰ 1 est que celui qui obtient un tel logiciel a le droit non seulement de le redistribuer, mais aussi de toucher un prix pour cet acte de redistribution. (Certains acteurs du marché, comme Red Hat, effectivment touchent de l'argent pour la distribution de logiciel libre.)
Donc, c'est malheureux, mais il y aura très peu de logiciels (et quasiment aucun logiciel pratiquement d'importance) auquel vous pourrez contribuer dans le cadre décrit.
Bruno
[1] https://en.wikipedia.org/wiki/Debian_Free_Software_Guidelines [2] https://www.debian.org/social_contract.en.html
Liste de discussion Traduc Traduc@traduc.org https://listes.traduc.org/cgi-bin/mailman/listinfo/traduc [/!\ Les pices-jointes doivent attendre l'approbation du modrateur.]
Jean-Christophe Helary ----------------------------------------------- http://mac4translators.blogspot.com @brandelune
Bonjour,
J'ai échangé avec Thibaut en privé pour l'aider à trouver des logiciels à traduire.
Le 18/01/2019 à 23:13, Bruno Haible a écrit :
C'est gentil de vouloir faire des traductions bénévoles pour du logiciel, et les utilisateurs de tels logiciels s'en réjouiraient.
Malheureusement, la condition n⁰ 3 de votre responsable de formation
3. Aucune des traductions effectuées ne doit faire l’objet d’une exploitation commerciale à quelque titre que ce soit.
est incompatible avec toutes les licences de logiciel libre. Chacune de ces licences suit les principes des Debian Free Software Guidelines [1][2], dont le principe n⁰ 1 est que celui qui obtient un tel logiciel a le droit non seulement de le redistribuer, mais aussi de toucher un prix pour cet acte de redistribution. (Certains acteurs du marché, comme Red Hat, effectivment touchent de l'argent pour la distribution de logiciel libre.)
Je n'avais pas pensé à cette difficulté quand j'ai engagé la discussion, et encore moins interpréter strictement le point 3, mais tu as raison Bruno. Deux observations :
On ne peut pas prétendre que toutes les licences de logiciels libres suivent les Debian Free Software Guidelines puisque Debian établit précisément une liste de licences qu'elle considère comme libres et une liste de non libres, suivant ses principes. Il y a d'autres points de vues et interprétations du libre.
Ce n'est pas parce qu'une licence garantit le droit de commercialisation qu'elle est libre. Il y a seulement des degrés dans la liberté. Je suis d'accord pour dire qu'une licence qui garantit la non commercialisation sera très souvent violée si elle s'applique à une œuvre qui circule dans un milieu qui ne partage pas cette état d'esprit. Le plus souvent elle sera un fardeau impraticable en vue d'une (fausse bonne) idée de la vie économique. Toutefois la condition requise par le professeur n'est pas de savoir si la licence est souvent violée, mais si l'intention de l'auteur s’accorde avec une clause de non commercialisation.
Donc, c'est malheureux, mais il y aura très peu de logiciels (et quasiment aucun logiciel pratiquement d'importance) auquel vous pourrez contribuer dans le cadre décrit
Thibaut, aux vues de ces réflexions, vous devriez demander à votre professeur si la clause 3 de sa lettre doit être interprétée strictement, c'est à dire s'il faut rejeter (entre parenthèses des exemples de cas et licences qui satisfont à l'interprétation) :
a) Les logiciels dont les auteurs ne se sont pas engagés à ne jamais les commercialiser (il faut contacter les auteurs au cas par cas) ;
b) Les logiciels dont la licence ne contient pas expressément une clause d'interdiction de commercialisation pour les bénéficiaires (la clause NC des Creative Commons [3]. D'autres licences connues ?) ;
c) Les logiciels dont les auteurs ne manifestent pas la volonté de les commercialiser mais dont la licence garantit la liberté de pouvoir les commercialiser à ceux qui bénéficient de la licence (GPL, LGPL et beaucoup de licences libres) ;
d) Les logiciels dont les auteurs ne manifestent pas la volonté de les commercialiser mais dont la licence n'interdit ni ne garantit la liberté de pouvoir commercialiser à ceux qui bénéficient de la licence (BSD, ISC...) ;
Pour une lecture littérale (a), ce sera effectivement difficile voir presque impossible de trouver des logiciels en dehors des milieux caritatifs, universitaires ou de la recherche.
Il faudrait par exemple rechercher des logiciels qui respectent la clause NC des Creative Commons [3] (il n'y en a ni sur le TP ni sur traduc.org) et contacter leurs auteurs. Cherche des logiciels dans les bons milieux. Ou encore écrire ou faire écrire des logiciels dont le seul but est de soutenir l'activité pédagogique de l'université.
Personnellement je ne connais que les auteurs d'un seul logiciel qui puisse vous le garantir : Wikindx [4].
-----------------------------------------------------------------------
[1] https://en.wikipedia.org/wiki/Debian_Free_Software_Guidelines [2] https://www.debian.org/social_contract.en.html [3] https://fr.wikipedia.org/wiki/Licence_Creative_Commons#Pas_d%27utilisation_c... [4] http://wikindx.sourceforge.net/
Cordialement,
Bonjour Stéphane,
On ne peut pas prétendre que toutes les licences de logiciels libres suivent les Debian Free Software Guidelines puisque Debian établit précisément une liste de licences qu'elle considère comme libres et une liste de non libres, suivant ses principes.
Si. Le terme « logiciel libre » est défini par la licence du logiciel et à travers les propriétés de cette licence. [1]
Il y a d'autres licences de logiciels, mais sans les libertés listées dans les Debian Free Software Guidelines une telle licence n'est pas considérée comme une licence de logiciel libre. L'exemple que tu mentionnes
Il faudrait par exemple rechercher des logiciels qui respectent la clause NC des Creative Commons [3] ...
... n'est pas une licence de logiciel libre: Elle est classifiée comme « non libre » par la FSF [2] tout comme par l'OSI [3].
Bruno
[1] https://en.wikipedia.org/wiki/Free_and_open-source_software [2] https://www.gnu.org/licenses/license-list.fr.html [3] https://opensource.org/licenses/alphabetical
Bonjour Bruno,
Le 19/01/2019 à 11:24, Bruno Haible a écrit :
On ne peut pas prétendre que toutes les licences de logiciels libres suivent les Debian Free Software Guidelines puisque Debian établit précisément une liste de licences qu'elle considère comme libres et une liste de non libres, suivant ses principes.
Si. Le terme « logiciel libre » est défini par la licence du logiciel et à travers les propriétés de cette licence. [1]
Il y a d'autres licences de logiciels, mais sans les libertés listées dans les Debian Free Software Guidelines une telle licence n'est pas considérée comme une licence de logiciel libre. L'exemple que tu mentionnes
Il faudrait par exemple rechercher des logiciels qui respectent la clause NC des Creative Commons [3] ...
... n'est pas une licence de logiciel libre: Elle est classifiée comme « non libre » par la FSF [2] tout comme par l'OSI [3].
Je sais bien cela. Ça reste la manière de la FSF, de Debian, de l'OSI... de concevoir et promouvoir leur idée du logiciel libre
Une licence est un contrat entre un auteur et les bénéficiaires de son œuvre et ce contrat, s'il n'est pas contraire au droit, n'a de limite que l'imagination.
Cordialement,
Le 19.01.19 à 13:16, Stéphane Aulery a écrit :
Bonjour Bruno,
Il faudrait par exemple rechercher des logiciels qui respectent la clause NC des Creative Commons [3] ...
... n'est pas une licence de logiciel libre: Elle est classifiée comme « non libre » par la FSF [2] tout comme par l'OSI [3].
Je sais bien cela. Ça reste la manière de la FSF, de Debian, de l'OSI... de concevoir et promouvoir leur idée du logiciel libre
Ah non, la définition du logiciel libre me semble assez claire et répandue et je ne vois pas par quel stratagème on pourrait changer cette définition.
Une licence est un contrat entre un auteur et les bénéficiaires de son œuvre et ce contrat, s'il n'est pas contraire au droit, n'a de limite que l'imagination.
Personne ne dit le contraire. Mais si l'on parle de logiciel libre, je pense qu'il faut respecter sa signification. En général, ceux qui ne souscrivent pas à ces conditions utilisent alors plutôt le terme «Open source» dont l'interprétation peut être plus large.
Pour revenir à la problématique initiale de cette discussion, je ne pense pas que l'idée était d'exclure le logiciel libre. Il est probable qu'une reformulation permettrait d'éviter ce malentendu.
Claude
Le 19 janvier 2019 04:14:55 GMT+01:00, "Stéphane Aulery" saulery@legtux.org a écrit :
Bonjour,
J'ai échangé avec Thibaut en privé pour l'aider à trouver des logiciels
à traduire.
Le 18/01/2019 à 23:13, Bruno Haible a écrit :
C'est gentil de vouloir faire des traductions bénévoles pour du
logiciel,
et les utilisateurs de tels logiciels s'en réjouiraient.
Malheureusement, la condition n⁰ 3 de votre responsable de formation
3. Aucune des traductions effectuées ne doit faire l’objet d’une exploitation commerciale à quelque titre que ce soit.
est incompatible avec toutes les licences de logiciel libre. Chacune
de
ces licences suit les principes des Debian Free Software Guidelines
[1][2],
dont le principe n⁰ 1 est que celui qui obtient un tel logiciel a le
droit
non seulement de le redistribuer, mais aussi de toucher un prix pour
cet
acte de redistribution. (Certains acteurs du marché, comme Red Hat, effectivment touchent de l'argent pour la distribution de logiciel
libre.)
Je n'avais pas pensé à cette difficulté quand j'ai engagé la discussion, et encore moins interpréter strictement le point 3, mais tu as raison Bruno. Deux observations :
On ne peut pas prétendre que toutes les licences de logiciels libres suivent les Debian Free Software Guidelines puisque Debian établit précisément une liste de licences qu'elle considère comme libres et une
liste de non libres, suivant ses principes. Il y a d'autres points de vues et interprétations du libre.
Ce n'est pas parce qu'une licence garantit le droit de commercialisation qu'elle est libre. Il y a seulement des degrés dans la liberté. Je suis
d'accord pour dire qu'une licence qui garantit la non commercialisation
sera très souvent violée si elle s'applique à une œuvre qui circule dans un milieu qui ne partage pas cette état d'esprit. Le plus souvent elle sera un fardeau impraticable en vue d'une (fausse bonne) idée de la vie
économique. Toutefois la condition requise par le professeur n'est pas de savoir si la licence est souvent violée, mais si l'intention de l'auteur s’accorde avec une clause de non commercialisation.
Donc, c'est malheureux, mais il y aura très peu de logiciels (et
quasiment
aucun logiciel pratiquement d'importance) auquel vous pourrez
contribuer
dans le cadre décrit
Thibaut, aux vues de ces réflexions, vous devriez demander à votre professeur si la clause 3 de sa lettre doit être interprétée strictement, c'est à dire s'il faut rejeter (entre parenthèses des exemples de cas et licences qui satisfont à l'interprétation) :
a) Les logiciels dont les auteurs ne se sont pas engagés à ne jamais les commercialiser (il faut contacter les auteurs au cas par cas) ;
b) Les logiciels dont la licence ne contient pas expressément une clause d'interdiction de commercialisation pour les bénéficiaires (la clause NC des Creative Commons [3]. D'autres licences connues ?) ;
c) Les logiciels dont les auteurs ne manifestent pas la volonté de les commercialiser mais dont la licence garantit la liberté de pouvoir les commercialiser à ceux qui bénéficient de la licence (GPL, LGPL et beaucoup de licences libres) ;
d) Les logiciels dont les auteurs ne manifestent pas la volonté de les commercialiser mais dont la licence n'interdit ni ne garantit la liberté de pouvoir commercialiser à ceux qui bénéficient de la licence (BSD, ISC...) ;
Pour une lecture littérale (a), ce sera effectivement difficile voir presque impossible de trouver des logiciels en dehors des milieux caritatifs, universitaires ou de la recherche.
Il faudrait par exemple rechercher des logiciels qui respectent la clause NC des Creative Commons [3] (il n'y en a ni sur le TP ni sur traduc.org) et contacter leurs auteurs. Cherche des logiciels dans les bons milieux. Ou encore écrire ou faire écrire des logiciels dont le seul but est de soutenir l'activité pédagogique de l'université.
Personnellement je ne connais que les auteurs d'un seul logiciel qui puisse vous le garantir : Wikindx [4].
[1] https://en.wikipedia.org/wiki/Debian_Free_Software_Guidelines [2] https://www.debian.org/social_contract.en.html [3] https://fr.wikipedia.org/wiki/Licence_Creative_Commons#Pas_d%27utilisation_c... [4] http://wikindx.sourceforge.net/
Cordialement,
-- Stéphane Aulery
Liste de discussion Traduc Traduc@traduc.org https://listes.traduc.org/cgi-bin/mailman/listinfo/traduc [/!\ Les pices-jointes doivent attendre l'approbation du modrateur.]
Salut !
Il y a bien LFS qui a cette clause NC, mais le seul travail possible dessus, c'est de la relecture, vu que j'arrive à gérer la traduction au quotidien. Un avantage par contre, c'est que je suis à Rennes :)
Bonjour Monsieur Aulery,
J’espère que vous allez bien, Je reprends contact avec vous au sujet du projet que je souhaitais mettre en place avec vous pour la traduction/révision/relecture de traductions de logiciels.
Je me souviens que vous m’aviez parlé du logiciel Linux from scratch sur lequel vous travailliez avec le Professeur Mark Nicholas Grimshaw-Aagaard, et que vous souhaitiez faire réviser. Pouvons-nous donc mettre ce projet en place ?
Il me semble en revanche que nous avions convenu que du fait que peu voire aucun des logiciels présents sur Translation project ne convenait à nos critères, en revanche, pour votre information, j’ai trouvé deux jeux-vidéo sous licence CC0, sur la plateforme Transifex. Je devrais pouvoir lancer ces deux projets bientôt.
Merci beaucoup, Cordialement, Thibaut
Le 19 janv. 2019 à 04:14, Stéphane Aulery saulery@legtux.org a écrit :
Bonjour,
J'ai échangé avec Thibaut en privé pour l'aider à trouver des logiciels à traduire.
Le 18/01/2019 à 23:13, Bruno Haible a écrit :
C'est gentil de vouloir faire des traductions bénévoles pour du logiciel, et les utilisateurs de tels logiciels s'en réjouiraient. Malheureusement, la condition n⁰ 3 de votre responsable de formation 3. Aucune des traductions effectuées ne doit faire l’objet d’une exploitation commerciale à quelque titre que ce soit. est incompatible avec toutes les licences de logiciel libre. Chacune de ces licences suit les principes des Debian Free Software Guidelines [1][2], dont le principe n⁰ 1 est que celui qui obtient un tel logiciel a le droit non seulement de le redistribuer, mais aussi de toucher un prix pour cet acte de redistribution. (Certains acteurs du marché, comme Red Hat, effectivment touchent de l'argent pour la distribution de logiciel libre.)
Je n'avais pas pensé à cette difficulté quand j'ai engagé la discussion, et encore moins interpréter strictement le point 3, mais tu as raison Bruno. Deux observations :
On ne peut pas prétendre que toutes les licences de logiciels libres suivent les Debian Free Software Guidelines puisque Debian établit précisément une liste de licences qu'elle considère comme libres et une liste de non libres, suivant ses principes. Il y a d'autres points de vues et interprétations du libre.
Ce n'est pas parce qu'une licence garantit le droit de commercialisation qu'elle est libre. Il y a seulement des degrés dans la liberté. Je suis d'accord pour dire qu'une licence qui garantit la non commercialisation sera très souvent violée si elle s'applique à une œuvre qui circule dans un milieu qui ne partage pas cette état d'esprit. Le plus souvent elle sera un fardeau impraticable en vue d'une (fausse bonne) idée de la vie économique. Toutefois la condition requise par le professeur n'est pas de savoir si la licence est souvent violée, mais si l'intention de l'auteur s’accorde avec une clause de non commercialisation.
Donc, c'est malheureux, mais il y aura très peu de logiciels (et quasiment aucun logiciel pratiquement d'importance) auquel vous pourrez contribuer dans le cadre décrit
Thibaut, aux vues de ces réflexions, vous devriez demander à votre professeur si la clause 3 de sa lettre doit être interprétée strictement, c'est à dire s'il faut rejeter (entre parenthèses des exemples de cas et licences qui satisfont à l'interprétation) :
a) Les logiciels dont les auteurs ne se sont pas engagés à ne jamais les commercialiser (il faut contacter les auteurs au cas par cas) ;
b) Les logiciels dont la licence ne contient pas expressément une clause d'interdiction de commercialisation pour les bénéficiaires (la clause NC des Creative Commons [3]. D'autres licences connues ?) ;
c) Les logiciels dont les auteurs ne manifestent pas la volonté de les commercialiser mais dont la licence garantit la liberté de pouvoir les commercialiser à ceux qui bénéficient de la licence (GPL, LGPL et beaucoup de licences libres) ;
d) Les logiciels dont les auteurs ne manifestent pas la volonté de les commercialiser mais dont la licence n'interdit ni ne garantit la liberté de pouvoir commercialiser à ceux qui bénéficient de la licence (BSD, ISC...) ;
Pour une lecture littérale (a), ce sera effectivement difficile voir presque impossible de trouver des logiciels en dehors des milieux caritatifs, universitaires ou de la recherche.
Il faudrait par exemple rechercher des logiciels qui respectent la clause NC des Creative Commons [3] (il n'y en a ni sur le TP ni sur traduc.org) et contacter leurs auteurs. Cherche des logiciels dans les bons milieux. Ou encore écrire ou faire écrire des logiciels dont le seul but est de soutenir l'activité pédagogique de l'université.
Personnellement je ne connais que les auteurs d'un seul logiciel qui puisse vous le garantir : Wikindx [4].
[1] https://en.wikipedia.org/wiki/Debian_Free_Software_Guidelines [2] https://www.debian.org/social_contract.en.html [3] https://fr.wikipedia.org/wiki/Licence_Creative_Commons#Pas_d%27utilisation_c... [4] http://wikindx.sourceforge.net/
Cordialement,
-- Stéphane Aulery
Thibaut Bouexiere Master 1 Traduction et Interprétation – Localisation et Gestion de projets
Il semble que la compréhension des licences libre ne soit pas évidente, car CC0 permet bien la réutilisation commerciale : https://wiki.creativecommons.org/wiki/CC0_FAQ#What_is_CC0.3F
Le principe de cette licence est proche de celle d'un logiciel libre, quand vous contribuez vous vous assurez que tout le monde puisse en bénéficier, c'est le principe du domaine public.
Si la CC0 est éligible à votre travail, je comprends que toute licence libre, telle que défini par Debian [1][2] ou l'OSI[3] est éligible à votre travail.
[1]https://en.wikipedia.org/wiki/Debian_Free_Software_Guidelines [2]https://www.debian.org/social_contract.en.html [3] https://opensource.org/osd
Le 09/09/2019 à 11:17, Thibaut Bouexiere a écrit :
Il me semble en revanche que nous avions convenu que du fait que peu voire aucun des logiciels présents sur Translation project ne convenait à nos critères, en revanche, pour votre information, j’ai trouvé deux jeux-vidéo sous licence CC0, sur la plateforme Transifex. Je devrais pouvoir lancer ces deux projets bientôt.
Le 9 septembre 2019 11:17:31 GMT+02:00, Thibaut Bouexiere thibaut.bouexiere@gmail.com a écrit :
Bonjour Monsieur Aulery,
J’espère que vous allez bien, Je reprends contact avec vous au sujet du projet que je souhaitais mettre en place avec vous pour la traduction/révision/relecture de traductions de logiciels.
Je me souviens que vous m’aviez parlé du logiciel Linux from scratch sur lequel vous travailliez avec le Professeur Mark Nicholas Grimshaw-Aagaard, et que vous souhaitiez faire réviser. Pouvons-nous donc mettre ce projet en place ?
Il me semble en revanche que nous avions convenu que du fait que peu voire aucun des logiciels présents sur Translation project ne convenait à nos critères, en revanche, pour votre information, j’ai trouvé deux jeux-vidéo sous licence CC0, sur la plateforme Transifex. Je devrais pouvoir lancer ces deux projets bientôt.
Merci beaucoup, Cordialement, Thibaut
Le 19 janv. 2019 à 04:14, Stéphane Aulery saulery@legtux.org a
écrit :
Bonjour,
J'ai échangé avec Thibaut en privé pour l'aider à trouver des
logiciels à traduire.
Le 18/01/2019 à 23:13, Bruno Haible a écrit :
C'est gentil de vouloir faire des traductions bénévoles pour du
logiciel,
et les utilisateurs de tels logiciels s'en réjouiraient. Malheureusement, la condition n⁰ 3 de votre responsable de formation 3. Aucune des traductions effectuées ne doit faire l’objet d’une exploitation commerciale à quelque titre que ce soit. est incompatible avec toutes les licences de logiciel libre. Chacune
de
ces licences suit les principes des Debian Free Software Guidelines
[1][2],
dont le principe n⁰ 1 est que celui qui obtient un tel logiciel a le
droit
non seulement de le redistribuer, mais aussi de toucher un prix pour
cet
acte de redistribution. (Certains acteurs du marché, comme Red Hat, effectivment touchent de l'argent pour la distribution de logiciel
libre.)
Je n'avais pas pensé à cette difficulté quand j'ai engagé la
discussion, et encore moins interpréter strictement le point 3, mais tu as raison Bruno. Deux observations :
On ne peut pas prétendre que toutes les licences de logiciels libres
suivent les Debian Free Software Guidelines puisque Debian établit précisément une liste de licences qu'elle considère comme libres et une liste de non libres, suivant ses principes. Il y a d'autres points de vues et interprétations du libre.
Ce n'est pas parce qu'une licence garantit le droit de
commercialisation qu'elle est libre. Il y a seulement des degrés dans la liberté. Je suis d'accord pour dire qu'une licence qui garantit la non commercialisation sera très souvent violée si elle s'applique à une œuvre qui circule dans un milieu qui ne partage pas cette état d'esprit. Le plus souvent elle sera un fardeau impraticable en vue d'une (fausse bonne) idée de la vie économique. Toutefois la condition requise par le professeur n'est pas de savoir si la licence est souvent violée, mais si l'intention de l'auteur s’accorde avec une clause de non commercialisation.
Donc, c'est malheureux, mais il y aura très peu de logiciels (et
quasiment
aucun logiciel pratiquement d'importance) auquel vous pourrez
contribuer
dans le cadre décrit
Thibaut, aux vues de ces réflexions, vous devriez demander à votre
professeur si la clause 3 de sa lettre doit être interprétée strictement, c'est à dire s'il faut rejeter (entre parenthèses des exemples de cas et licences qui satisfont à l'interprétation) :
a) Les logiciels dont les auteurs ne se sont pas engagés à ne jamais
les commercialiser (il faut contacter les auteurs au cas par cas) ;
b) Les logiciels dont la licence ne contient pas expressément une
clause d'interdiction de commercialisation pour les bénéficiaires (la clause NC des Creative Commons [3]. D'autres licences connues ?) ;
c) Les logiciels dont les auteurs ne manifestent pas la volonté de
les commercialiser mais dont la licence garantit la liberté de pouvoir les commercialiser à ceux qui bénéficient de la licence (GPL, LGPL et beaucoup de licences libres) ;
d) Les logiciels dont les auteurs ne manifestent pas la volonté de
les commercialiser mais dont la licence n'interdit ni ne garantit la liberté de pouvoir commercialiser à ceux qui bénéficient de la licence (BSD, ISC...) ;
Pour une lecture littérale (a), ce sera effectivement difficile voir
presque impossible de trouver des logiciels en dehors des milieux caritatifs, universitaires ou de la recherche.
Il faudrait par exemple rechercher des logiciels qui respectent la
clause NC des Creative Commons [3] (il n'y en a ni sur le TP ni sur traduc.org) et contacter leurs auteurs. Cherche des logiciels dans les bons milieux. Ou encore écrire ou faire écrire des logiciels dont le seul but est de soutenir l'activité pédagogique de l'université.
Personnellement je ne connais que les auteurs d'un seul logiciel qui
puisse vous le garantir : Wikindx [4].
[1] https://en.wikipedia.org/wiki/Debian_Free_Software_Guidelines [2] https://www.debian.org/social_contract.en.html [3]
https://fr.wikipedia.org/wiki/Licence_Creative_Commons#Pas_d%27utilisation_c...
[4] http://wikindx.sourceforge.net/
Cordialement,
-- Stéphane Aulery
Thibaut Bouexiere Master 1 Traduction et Interprétation – Localisation et Gestion de projets
Bonjour,
Lors de nos échanges l'année dernière, je vous avais proposé la relecture du livre Linux From Scratch. Nous sommes déjà quelques traducteurs amateurs et nous sommes toujours aussi motivés par votre proposition. En plus du livre, il y a de nombreuses astuces qui mériteraient d'être traduites et qui ne le sont pas encore.
Je suis actuellement coordinateur de la traduction francophone du livre. Comme j'habite sur Rennes, je suis disponible pour venir en discuter de vive voix, avec vous et toutes les personnes intéressées par le projet, à n'importe quel moment jusqu'en décembre.
Cordialement, Julien Lepiller
Bonjour Monsieur Lepiller,
Voilà un projet qui m'intéresse tout particulièrement car il mélange à la fois la traduction technique et littéraire. Je pense que nombreux seront mes camarades à être du même avis que moi. De plus vous pourriez venir prendre part à une de nos réunions de traduction bénévole qui vous permettrait de nous rencontrer. Vous pouvez me joindre par téléphone au 0674806090.
S'agit-il bien de traduction vers le français ? Le produit n'est en aucun cas commercialisé ?
Merci bien,
*Thibaut Bouexiere*
*Master 2 Traduction et Interprétation – Localisation et Gestion de projets** https://www.linkedin.com/in/thibaut-bouexiere-traduction-soustitrage*
Le mar. 10 sept. 2019 à 14:54, Julien Lepiller julien@lepiller.eu a écrit :
Le 9 septembre 2019 11:17:31 GMT+02:00, Thibaut Bouexiere < thibaut.bouexiere@gmail.com> a écrit :
Bonjour Monsieur Aulery,
J’espère que vous allez bien, Je reprends contact avec vous au sujet du projet que je souhaitais mettre en place avec vous pour la traduction/révision/relecture de traductions de logiciels.
Je me souviens que vous m’aviez parlé du logiciel Linux from scratch sur lequel vous travailliez avec le Professeur Mark Nicholas Grimshaw-Aagaard, et que vous souhaitiez faire réviser. Pouvons-nous donc mettre ce projet en place ?
Il me semble en revanche que nous avions convenu que du fait que peu voire aucun des logiciels présents sur Translation project ne convenait à nos critères, en revanche, pour votre information, j’ai trouvé deux jeux-vidéo sous licence CC0, sur la plateforme Transifex. Je devrais pouvoir lancer ces deux projets bientôt.
Merci beaucoup, Cordialement, Thibaut
Le 19 janv. 2019 à 04:14, Stéphane Aulery saulery@legtux.org a
écrit :
Bonjour,
J'ai échangé avec Thibaut en privé pour l'aider à trouver des
logiciels à traduire.
Le 18/01/2019 à 23:13, Bruno Haible a écrit :
C'est gentil de vouloir faire des traductions bénévoles pour du
logiciel,
et les utilisateurs de tels logiciels s'en réjouiraient. Malheureusement, la condition n⁰ 3 de votre responsable de formation 3. Aucune des traductions effectuées ne doit faire l’objet d’une exploitation commerciale à quelque titre que ce soit. est incompatible avec toutes les licences de logiciel libre. Chacune
de
ces licences suit les principes des Debian Free Software Guidelines
[1][2],
dont le principe n⁰ 1 est que celui qui obtient un tel logiciel a le
droit
non seulement de le redistribuer, mais aussi de toucher un prix pour
cet
acte de redistribution. (Certains acteurs du marché, comme Red Hat, effectivment touchent de l'argent pour la distribution de logiciel
libre.)
Je n'avais pas pensé à cette difficulté quand j'ai engagé la
discussion, et encore moins interpréter strictement le point 3, mais tu as raison Bruno. Deux observations :
On ne peut pas prétendre que toutes les licences de logiciels libres
suivent les Debian Free Software Guidelines puisque Debian établit précisément une liste de licences qu'elle considère comme libres et une liste de non libres, suivant ses principes. Il y a d'autres points de vues et interprétations du libre.
Ce n'est pas parce qu'une licence garantit le droit de
commercialisation qu'elle est libre. Il y a seulement des degrés dans la liberté. Je suis d'accord pour dire qu'une licence qui garantit la non commercialisation sera très souvent violée si elle s'applique à une œuvre qui circule dans un milieu qui ne partage pas cette état d'esprit. Le plus souvent elle sera un fardeau impraticable en vue d'une (fausse bonne) idée de la vie économique. Toutefois la condition requise par le professeur n'est pas de savoir si la licence est souvent violée, mais si l'intention de l'auteur s’accorde avec une clause de non commercialisation.
Donc, c'est malheureux, mais il y aura très peu de logiciels (et
quasiment
aucun logiciel pratiquement d'importance) auquel vous pourrez
contribuer
dans le cadre décrit
Thibaut, aux vues de ces réflexions, vous devriez demander à votre
professeur si la clause 3 de sa lettre doit être interprétée strictement, c'est à dire s'il faut rejeter (entre parenthèses des exemples de cas et licences qui satisfont à l'interprétation) :
a) Les logiciels dont les auteurs ne se sont pas engagés à ne jamais
les commercialiser (il faut contacter les auteurs au cas par cas) ;
b) Les logiciels dont la licence ne contient pas expressément une
clause d'interdiction de commercialisation pour les bénéficiaires (la clause NC des Creative Commons [3]. D'autres licences connues ?) ;
c) Les logiciels dont les auteurs ne manifestent pas la volonté de
les commercialiser mais dont la licence garantit la liberté de pouvoir les commercialiser à ceux qui bénéficient de la licence (GPL, LGPL et beaucoup de licences libres) ;
d) Les logiciels dont les auteurs ne manifestent pas la volonté de
les commercialiser mais dont la licence n'interdit ni ne garantit la liberté de pouvoir commercialiser à ceux qui bénéficient de la licence (BSD, ISC...) ;
Pour une lecture littérale (a), ce sera effectivement difficile voir
presque impossible de trouver des logiciels en dehors des milieux caritatifs, universitaires ou de la recherche.
Il faudrait par exemple rechercher des logiciels qui respectent la
clause NC des Creative Commons [3] (il n'y en a ni sur le TP ni sur traduc.org) et contacter leurs auteurs. Cherche des logiciels dans les bons milieux. Ou encore écrire ou faire écrire des logiciels dont le seul but est de soutenir l'activité pédagogique de l'université.
Personnellement je ne connais que les auteurs d'un seul logiciel qui
puisse vous le garantir : Wikindx [4].
[1] https://en.wikipedia.org/wiki/Debian_Free_Software_Guidelines [2] https://www.debian.org/social_contract.en.html [3]
https://fr.wikipedia.org/wiki/Licence_Creative_Commons#Pas_d%27utilisation_c...
[4] http://wikindx.sourceforge.net/
Cordialement,
-- Stéphane Aulery
Thibaut Bouexiere Master 1 Traduction et Interprétation – Localisation et Gestion de projets
Bonjour,
Lors de nos échanges l'année dernière, je vous avais proposé la relecture du livre Linux From Scratch. Nous sommes déjà quelques traducteurs amateurs et nous sommes toujours aussi motivés par votre proposition. En plus du livre, il y a de nombreuses astuces qui mériteraient d'être traduites et qui ne le sont pas encore.
Je suis actuellement coordinateur de la traduction francophone du livre. Comme j'habite sur Rennes, je suis disponible pour venir en discuter de vive voix, avec vous et toutes les personnes intéressées par le projet, à n'importe quel moment jusqu'en décembre.
Cordialement, Julien Lepiller
Le 11 septembre 2019 15:38:04 GMT+02:00, Thibaut Bouexiere thibaut.bouexiere@gmail.com a écrit :
Bonjour Monsieur Lepiller,
Voilà un projet qui m'intéresse tout particulièrement car il mélange à la fois la traduction technique et littéraire. Je pense que nombreux seront mes camarades à être du même avis que moi. De plus vous pourriez venir prendre part à une de nos réunions de traduction bénévole qui vous permettrait de nous rencontrer. Vous pouvez me joindre par téléphone au 0674806090.
S'agit-il bien de traduction vers le français ? Le produit n'est en aucun cas commercialisé ?
Merci bien,
*Thibaut Bouexiere*
*Master 2 Traduction et Interprétation – Localisation et Gestion de projets** https://www.linkedin.com/in/thibaut-bouexiere-traduction-soustitrage*
Le mar. 10 sept. 2019 à 14:54, Julien Lepiller julien@lepiller.eu a écrit :
Le 9 septembre 2019 11:17:31 GMT+02:00, Thibaut Bouexiere < thibaut.bouexiere@gmail.com> a écrit :
Bonjour Monsieur Aulery,
J’espère que vous allez bien, Je reprends contact avec vous au sujet du projet que je souhaitais mettre en place avec vous pour la traduction/révision/relecture de traductions de logiciels.
Je me souviens que vous m’aviez parlé du logiciel Linux from scratch sur lequel vous travailliez avec le Professeur Mark Nicholas Grimshaw-Aagaard, et que vous souhaitiez faire réviser. Pouvons-nous donc mettre ce projet en place ?
Il me semble en revanche que nous avions convenu que du fait que peu voire aucun des logiciels présents sur Translation project ne
convenait
à nos critères, en revanche, pour votre information, j’ai trouvé
deux
jeux-vidéo sous licence CC0, sur la plateforme Transifex. Je devrais pouvoir lancer ces deux projets bientôt.
Merci beaucoup, Cordialement, Thibaut
Le 19 janv. 2019 à 04:14, Stéphane Aulery saulery@legtux.org a
écrit :
Bonjour,
J'ai échangé avec Thibaut en privé pour l'aider à trouver des
logiciels à traduire.
Le 18/01/2019 à 23:13, Bruno Haible a écrit :
C'est gentil de vouloir faire des traductions bénévoles pour du
logiciel,
et les utilisateurs de tels logiciels s'en réjouiraient. Malheureusement, la condition n⁰ 3 de votre responsable de
formation
3. Aucune des traductions effectuées ne doit faire l’objet
d’une
exploitation commerciale à quelque titre que ce soit.
est incompatible avec toutes les licences de logiciel libre.
Chacune
de
ces licences suit les principes des Debian Free Software
Guidelines
[1][2],
dont le principe n⁰ 1 est que celui qui obtient un tel logiciel a
le
droit
non seulement de le redistribuer, mais aussi de toucher un prix
pour
cet
acte de redistribution. (Certains acteurs du marché, comme Red
Hat,
effectivment touchent de l'argent pour la distribution de
logiciel
libre.)
Je n'avais pas pensé à cette difficulté quand j'ai engagé la
discussion, et encore moins interpréter strictement le point 3, mais
tu
as raison Bruno. Deux observations :
On ne peut pas prétendre que toutes les licences de logiciels
libres
suivent les Debian Free Software Guidelines puisque Debian établit précisément une liste de licences qu'elle considère comme libres et
une
liste de non libres, suivant ses principes. Il y a d'autres points
de
vues et interprétations du libre.
Ce n'est pas parce qu'une licence garantit le droit de
commercialisation qu'elle est libre. Il y a seulement des degrés
dans
la liberté. Je suis d'accord pour dire qu'une licence qui garantit
la
non commercialisation sera très souvent violée si elle s'applique à
une
œuvre qui circule dans un milieu qui ne partage pas cette état d'esprit. Le plus souvent elle sera un fardeau impraticable en vue d'une (fausse bonne) idée de la vie économique. Toutefois la
condition
requise par le professeur n'est pas de savoir si la licence est
souvent
violée, mais si l'intention de l'auteur s’accorde avec une clause de non commercialisation.
Donc, c'est malheureux, mais il y aura très peu de logiciels (et
quasiment
aucun logiciel pratiquement d'importance) auquel vous pourrez
contribuer
dans le cadre décrit
Thibaut, aux vues de ces réflexions, vous devriez demander à votre
professeur si la clause 3 de sa lettre doit être interprétée strictement, c'est à dire s'il faut rejeter (entre parenthèses des exemples de cas et licences qui satisfont à l'interprétation) :
a) Les logiciels dont les auteurs ne se sont pas engagés à ne
jamais
les commercialiser (il faut contacter les auteurs au cas par cas) ;
b) Les logiciels dont la licence ne contient pas expressément une
clause d'interdiction de commercialisation pour les bénéficiaires
(la
clause NC des Creative Commons [3]. D'autres licences connues ?) ;
c) Les logiciels dont les auteurs ne manifestent pas la volonté de
les commercialiser mais dont la licence garantit la liberté de
pouvoir
les commercialiser à ceux qui bénéficient de la licence (GPL, LGPL
et
beaucoup de licences libres) ;
d) Les logiciels dont les auteurs ne manifestent pas la volonté de
les commercialiser mais dont la licence n'interdit ni ne garantit la liberté de pouvoir commercialiser à ceux qui bénéficient de la
licence
(BSD, ISC...) ;
Pour une lecture littérale (a), ce sera effectivement difficile
voir
presque impossible de trouver des logiciels en dehors des milieux caritatifs, universitaires ou de la recherche.
Il faudrait par exemple rechercher des logiciels qui respectent la
clause NC des Creative Commons [3] (il n'y en a ni sur le TP ni sur traduc.org) et contacter leurs auteurs. Cherche des logiciels dans
les
bons milieux. Ou encore écrire ou faire écrire des logiciels dont le seul but est de soutenir l'activité pédagogique de l'université.
Personnellement je ne connais que les auteurs d'un seul logiciel
qui
puisse vous le garantir : Wikindx [4].
[1] https://en.wikipedia.org/wiki/Debian_Free_Software_Guidelines [2] https://www.debian.org/social_contract.en.html [3]
https://fr.wikipedia.org/wiki/Licence_Creative_Commons#Pas_d%27utilisation_c...
[4] http://wikindx.sourceforge.net/
Cordialement,
-- Stéphane Aulery
Thibaut Bouexiere Master 1 Traduction et Interprétation – Localisation et Gestion de projets
Bonjour,
Lors de nos échanges l'année dernière, je vous avais proposé la
relecture
du livre Linux From Scratch. Nous sommes déjà quelques traducteurs
amateurs
et nous sommes toujours aussi motivés par votre proposition. En plus
du
livre, il y a de nombreuses astuces qui mériteraient d'être traduites
et
qui ne le sont pas encore.
Je suis actuellement coordinateur de la traduction francophone du
livre.
Comme j'habite sur Rennes, je suis disponible pour venir en discuter
de
vive voix, avec vous et toutes les personnes intéressées par le
projet, à
n'importe quel moment jusqu'en décembre.
Cordialement, Julien Lepiller
Bonjour,
LFS n'est pas commercialisé, ni commercialisable de par sa licence cc-by-nc-sa (attribution, non commercial et partage à l'identique). La traduction se fait de l'anglais vers le français. Je serais ravis de participer à l'une de vos réunions. Je vous appelle ce soir pour plus de détails.
Merci, Julien Lepiller
Bonjour,
j’ai trouvé deux jeux-vidéo sous licence CC0, sur la plateforme Transifex
Si la licence CC0 vous convient (étonnant, comme relevé précédement, mais passons), je me permet de sauter sur l'occasion pour vous soumettre l'idée de contribuer à la traduction de la documentation de Python en français :
- La traduction se passe ici : https://github.com/python/python-docs-fr/ - Le résultat ici : https://docs.python.org/fr/3/
Nous avons aussi la traduction sur Transifex (https://www.transifex.com/python-doc/public/), mais l'équipe francaise ne l'utilise généralement pas, elle n'est donc pas synchronisée, du moins pas régulièrement, prévenez-nous si vous l'utilisez.
Python, au cas où vous ne connaissiez pas, est un langage de programmation : https://fr.wikipedia.org/wiki/Python_(langage) sous licence libre.
-- Julien Palard https://mdk.fr