Le 9 septembre 2019 11:17:31 GMT+02:00, Thibaut Bouexiere <thibaut.bouexiere@gmail.com> a écrit :
>Bonjour Monsieur Aulery,
>
>J’espère que vous allez bien,
>Je reprends contact avec vous au sujet du projet que je souhaitais
>mettre en place avec vous pour la traduction/révision/relecture de
>traductions de logiciels.
>
>Je me souviens que vous m’aviez parlé du logiciel Linux from scratch
>sur lequel vous travailliez avec le Professeur Mark Nicholas
>Grimshaw-Aagaard, et que vous souhaitiez faire réviser.
>Pouvons-nous donc mettre ce projet en place ?
>
>
>Il me semble en revanche que nous avions convenu que du fait que peu
>voire aucun des logiciels présents sur Translation project ne convenait
>à nos critères, en revanche, pour votre information, j’ai trouvé deux
>jeux-vidéo sous licence CC0, sur la plateforme Transifex. Je devrais
>pouvoir lancer ces deux projets bientôt.
>
>Merci beaucoup,
>Cordialement,
>Thibaut
>
>
>
>
>> Le 19 janv. 2019 à 04:14, Stéphane Aulery <saulery@legtux.org> a
>écrit :
>>
>> Bonjour,
>>
>> J'ai échangé avec Thibaut en privé pour l'aider à trouver des
>logiciels à traduire.
>>
>> Le 18/01/2019 à 23:13, Bruno Haible a écrit :
>>> C'est gentil de vouloir faire des traductions bénévoles pour du
>logiciel,
>>> et les utilisateurs de tels logiciels s'en réjouiraient.
>>> Malheureusement, la condition n⁰ 3 de votre responsable de formation
>>> 3. Aucune des traductions effectuées ne doit faire l’objet d’une
>>> exploitation commerciale à quelque titre que ce soit.
>>> est incompatible avec toutes les licences de logiciel libre. Chacune
>de
>>> ces licences suit les principes des Debian Free Software Guidelines
>[1][2],
>>> dont le principe n⁰ 1 est que celui qui obtient un tel logiciel a le
>droit
>>> non seulement de le redistribuer, mais aussi de toucher un prix pour
>cet
>>> acte de redistribution. (Certains acteurs du marché, comme Red Hat,
>>> effectivment touchent de l'argent pour la distribution de logiciel
>libre.)
>>
>> Je n'avais pas pensé à cette difficulté quand j'ai engagé la
>discussion, et encore moins interpréter strictement le point 3, mais tu
>as raison Bruno. Deux observations :
>>
>> On ne peut pas prétendre que toutes les licences de logiciels libres
>suivent les Debian Free Software Guidelines puisque Debian établit
>précisément une liste de licences qu'elle considère comme libres et une
>liste de non libres, suivant ses principes. Il y a d'autres points de
>vues et interprétations du libre.
>>
>> Ce n'est pas parce qu'une licence garantit le droit de
>commercialisation qu'elle est libre. Il y a seulement des degrés dans
>la liberté. Je suis d'accord pour dire qu'une licence qui garantit la
>non commercialisation sera très souvent violée si elle s'applique à une
>œuvre qui circule dans un milieu qui ne partage pas cette état
>d'esprit. Le plus souvent elle sera un fardeau impraticable en vue
>d'une (fausse bonne) idée de la vie économique. Toutefois la condition
>requise par le professeur n'est pas de savoir si la licence est souvent
>violée, mais si l'intention de l'auteur s’accorde avec une clause de
>non commercialisation.
>>
>>
>>> Donc, c'est malheureux, mais il y aura très peu de logiciels (et
>quasiment
>>> aucun logiciel pratiquement d'importance) auquel vous pourrez
>contribuer
>>> dans le cadre décrit
>> Thibaut, aux vues de ces réflexions, vous devriez demander à votre
>professeur si la clause 3 de sa lettre doit être interprétée
>strictement, c'est à dire s'il faut rejeter (entre parenthèses des
>exemples de cas et licences qui satisfont à l'interprétation) :
>>
>> a) Les logiciels dont les auteurs ne se sont pas engagés à ne jamais
>les commercialiser (il faut contacter les auteurs au cas par cas) ;
>>
>> b) Les logiciels dont la licence ne contient pas expressément une
>clause d'interdiction de commercialisation pour les bénéficiaires (la
>clause NC des Creative Commons [3]. D'autres licences connues ?) ;
>>
>> c) Les logiciels dont les auteurs ne manifestent pas la volonté de
>les commercialiser mais dont la licence garantit la liberté de pouvoir
>les commercialiser à ceux qui bénéficient de la licence (GPL, LGPL et
>beaucoup de licences libres) ;
>>
>> d) Les logiciels dont les auteurs ne manifestent pas la volonté de
>les commercialiser mais dont la licence n'interdit ni ne garantit la
>liberté de pouvoir commercialiser à ceux qui bénéficient de la licence
>(BSD, ISC...) ;
>>
>> Pour une lecture littérale (a), ce sera effectivement difficile voir
>presque impossible de trouver des logiciels en dehors des milieux
>caritatifs, universitaires ou de la recherche.
>>
>> Il faudrait par exemple rechercher des logiciels qui respectent la
>clause NC des Creative Commons [3] (il n'y en a ni sur le TP ni sur
>traduc.org) et contacter leurs auteurs. Cherche des logiciels dans les
>bons milieux. Ou encore écrire ou faire écrire des logiciels dont le
>seul but est de soutenir l'activité pédagogique de l'université.
>>
>> Personnellement je ne connais que les auteurs d'un seul logiciel qui
>puisse vous le garantir : Wikindx [4].
>>
>>
>-----------------------------------------------------------------------
>>
>> [1] https://en.wikipedia.org/wiki/Debian_Free_Software_Guidelines
>> [2] https://www.debian.org/social_contract.en.html
>> [3]
>https://fr.wikipedia.org/wiki/Licence_Creative_Commons#Pas_d'utilisation_commerciale
>> [4] http://wikindx.sourceforge.net/
>>
>> Cordialement,
>>
>> --
>> Stéphane Aulery
>
>
>
>Thibaut Bouexiere
>Master 1 Traduction et Interprétation – Localisation et Gestion de
>projets
Bonjour,
Lors de nos échanges l'année dernière, je vous avais proposé la relecture du livre Linux From Scratch. Nous sommes déjà quelques traducteurs amateurs et nous sommes toujours aussi motivés par votre proposition. En plus du livre, il y a de nombreuses astuces qui mériteraient d'être traduites et qui ne le sont pas encore.
Je suis actuellement coordinateur de la traduction francophone du livre. Comme j'habite sur Rennes, je suis disponible pour venir en discuter de vive voix, avec vous et toutes les personnes intéressées par le projet, à n'importe quel moment jusqu'en décembre.
Cordialement,
Julien Lepiller