Bonjour j'ai un petit probleme à la fois de tags xml et de traduction dans cette phrase :
The encoding is performed with the |mw-us| preset, which is mono ABR 40 kbps average at 16 kHz. que je traduis par :
Le codage est effectué par <application>mw-us<option>preset</option></application>, qui est en moyenne de mono ABR 40 kbps à 16 kHz.
merci
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deny a écrit :
The encoding is performed with the |mw-us| preset, which is mono ABR 40 kbps average at 16 kHz. que je traduis par :
L'encodage est effectué selon le préréglage mw-us qui correspond à du mono, en mode ABR à un taux moyen 40 kbps et une fréquence de 16 kHz.
Pour ce qui est des tags XML... Peut-être : <parameter>mw-us</parameter> http://www.docbook.org/tdg/en/html/parameter.html
Bonsoir !
Le 2005-08-30 19:06:28 +0200, Christophe Gaubert écrivait :
deny a écrit :
The encoding is performed with the |mw-us| preset, which is mono ABR 40 kbps average at 16 kHz. que je traduis par :
L'encodage est effectué selon le préréglage mw-us qui correspond à du mono, en mode ABR à un taux moyen 40 kbps et une fréquence de 16 kHz.
Pour ce qui est des tags XML... Peut-être : <parameter>mw-us</parameter> http://www.docbook.org/tdg/en/html/parameter.html
Le codage est effectué selon le préréglage <parameter>mw-us</parameter>, qui correspond à un mode ABR mono, avec un débit moyen de 40 kb/s pour une fréquence de 16 kHz.
(Je n'utilise pas ici encodage, qui est à ma connaissance un anglicisme synonyme de codage.)
Très bonne soirée à tous !
Jean-Philippe Guérard a écrit :
(Je n'utilise pas ici encodage, qui est à ma connaissance un anglicisme synonyme de codage.)
Mon petit Robert n'indique pas "encodage" comme un anglicisme, par contre, il donne seulement le sens suivant : "Processus de production d'un message selon un système de signes (code) susceptible de transmettre de l'information" ce qui est très proche du sens qu'il donne à "codage".
Dans les deux cas et dans notre contexte, c'est peut-être une traduction trop littérale de l'anglais...
Christophe Gaubert a écrit ceci :
[...] Mon petit Robert n'indique pas "encodage" comme un anglicisme, par contre, il donne seulement le sens suivant : "Processus de production d'un message selon un système de signes (code) susceptible de transmettre de l'information" ce qui est très proche du sens qu'il donne à "codage".
Dans les deux cas et dans notre contexte, c'est peut-être une traduction trop littérale de l'anglais...
À la réflexion, le TLFi est notre ami. Sous la vedette « encoder » on trouve ceci :
Rem. ,,Coder s'emploie au sens premier de code (code secret), alors que encoder est le symétrique de décoder et se réfère aux emplois récents de code`` (ROB. Suppl. 1970).
(Je suppose que cela a été rédigé par Alain Rey himself.:-))
Donc la proposition devient :
L'encodage est effectué selon le préréglage <parameter>mw-us</parameter>, qui correspond à un mode ABR mono, avec un débit moyen de 40 kbit/s pour une fréquence de 16 kHz.
Bonjour,
Le mercredi 31 août 2005 à 10:56 +0200, Philippe Deschamp a écrit : [...]
Donc la proposition devient :
L'encodage est effectué selon le préréglage <parameter>mw-us</parameter>, qui correspond à un mode ABR mono, avec un débit moyen de 40 kbit/s pour une fréquence de 16 kHz.
C'est intéressant, mais ABR veut dire Average Bit Rate donc, au niveau de la typographie il faudrait montrer que « débit moyen » c'est justement ABR.
Donc je vous propose : un mode mono, avec un débit moyen (ABR), de 40kbits/s...
Et préciser pour la fréquence que c'est la fréquence d'échantillonnage.
a+
Le 2005-08-31 11:27:33 +0200, Pierre Machard écrivait :
Le mercredi 31 août 2005 à 10:56 +0200, Philippe Deschamp a écrit :
Donc la proposition devient :
L'encodage est effectué selon le préréglage <parameter>mw-us</parameter>, qui correspond à un mode ABR mono, avec un débit moyen de 40 kbit/s pour une fréquence de 16 kHz.
C'est intéressant, mais ABR veut dire Average Bit Rate donc, au niveau de la typographie il faudrait montrer que « débit moyen » c'est justement ABR.
Apparemment, ABR est dans ce cas le nom d'un algorithme : http://lame.sourceforge.net/gpsycho/abr.html
Donc, j'aurais tendance à le laisser tel quel (alors que, normalement, je l'aurais également plutôt traduit en débit moyen).
Très bonne soirée !
Le 2005-08-31 10:56:52 +0200, Philippe Deschamp écrivait :
Christophe Gaubert a écrit ceci :
[...] Mon petit Robert n'indique pas "encodage" comme un anglicisme, par contre, il donne seulement le sens suivant : "Processus de production d'un message selon un système de signes (code) susceptible de transmettre de l'information" ce qui est très proche du sens qu'il donne à "codage".
Dans les deux cas et dans notre contexte, c'est peut-être une traduction trop littérale de l'anglais...
À la réflexion, le TLFi est notre ami. Sous la vedette « encoder » on trouve ceci :
Rem. ,,Coder s'emploie au sens premier de code (code secret), alors que encoder est le symétrique de décoder et se réfère aux emplois récents de code`` (ROB. Suppl. 1970).
(Je suppose que cela a été rédigé par Alain Rey himself.:-))
Le Larousse Lexis dit :
Encoder v. tr. Syn. de CODER (aux sens 1 et 2).
Et pour coder :
Coder v. tr. (v. 1900) 1. Faire passer un texte d'un code dans un autre. 2. Transmettre l'information au moyen de divers types de signaux. 3. Masquer un mot en le déformant par l'introduction, l'inversion ou la substitution de lettres.
Donc, ça ne me paraît pas si tranché.
Très bonne soirée !
Jean-Philippe Guérard a écrit :
Donc, ça ne me paraît pas si tranché.
Hé hé, j'aime bien ces batailles de dico !
Jean-Philippe Guérard a écrit ceci :
Le 2005-08-31 10:56:52 +0200, Philippe Deschamp écrivait :
[...] le TLFi est notre ami. Sous la vedette « encoder » on trouve ceci :
Rem. ,,Coder s'emploie au sens premier de code (code secret), alors que encoder est le symétrique de décoder et se réfère aux emplois récents de code`` (ROB. Suppl. 1970).
(Je suppose que cela a été rédigé par Alain Rey himself.:-))
Le Larousse Lexis dit :
Encoder v. tr. Syn. de CODER (aux sens 1 et 2).
Et pour coder :
Coder v. tr. (v. 1900)
- Faire passer un texte d'un code dans un autre.
- Transmettre l'information au moyen de divers types de signaux.
- Masquer un mot en le déformant par l'introduction, l'inversion ou la
substitution de lettres.
Donc, ça ne me paraît pas si tranché.
C'est différent mais pas vraiment contradictoire, le chiffrage étant couvert par le sens 3 de CODER mais pas par ENCODER. Dans ces conditions, je continue à préférer me rallier à la remarque du TLFi. Que dit le Lexis à l'entrée DÉCODER ?
Christophe Gaubert a écrit ceci :
Hé hé, j'aime bien ces batailles de dico !
:-) On ne s'en lasse pas !
Le 2005-09-05 19:22:43 +0200, Philippe Deschamp écrivait :
Jean-Philippe Guérard a écrit ceci :
Le 2005-08-31 10:56:52 +0200, Philippe Deschamp écrivait :
[...] le TLFi est notre ami. Sous la vedette « encoder » on trouve ceci :
Rem. ,,Coder s'emploie au sens premier de code (code secret), alors que encoder est le symétrique de décoder et se réfère aux emplois récents de code`` (ROB. Suppl. 1970).
(Je suppose que cela a été rédigé par Alain Rey himself.:-))
Le Larousse Lexis dit :
Encoder v. tr. Syn. de CODER (aux sens 1 et 2).
Et pour coder :
Coder v. tr. (v. 1900)
- Faire passer un texte d'un code dans un autre.
- Transmettre l'information au moyen de divers types de signaux.
- Masquer un mot en le déformant par l'introduction, l'inversion ou la
substitution de lettres.
Donc, ça ne me paraît pas si tranché.
C'est différent mais pas vraiment contradictoire, le chiffrage étant couvert par le sens 3 de CODER mais pas par ENCODER. Dans ces conditions, je continue à préférer me rallier à la remarque du TLFi. Que dit le Lexis à l'entrée DÉCODER ?
Décoder v. tr. (1960). Mettre en langage clair un message codé.
Par ailleurs, pour coder, le TLFi indique :
CODER, verbe trans. Transcrire un message, une information en échangeant l'écriture courante contre les signes conventionnels d'un code (cf. code B 2 b et c). Anton. décoder. Un message est formé par une succession de signaux représentant des informations convenablement codées (Hist. gén. des sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 104).
Donc l'utilisation de « coder » dans ce contexte me parait parfaitement légitime :)
Très bonne soirée à tous !
Jean-Philippe Guérard a écrit ceci :
[...]
deny a écrit :
The encoding is performed with the |mw-us| preset, which is mono ABR 40 kbps average at 16 kHz.
[...] Le codage est effectué selon le préréglage <parameter>mw-us</parameter>, qui correspond à un mode ABR mono, avec un débit moyen de 40 kb/s pour une fréquence de 16 kHz.
Vos propositions sont toujours élégantes. C'est un plaisir de les lire.
Ici, « 40 kb/s » devrait être précisé. Soit il s'agit de bits, et ce sont donc des kbit/s, soit il s'agit d'octets, et j'écrirais ko/s.
(Oui, je suppose que ce sont des bits, je conçois mal qu'on encode à 320 kbit/s du mono échantilloné à 16kHz :-).)
Cordialement,
Bonsoir !
Le 2005-08-31 10:39:31 +0200, Philippe Deschamp écrivait :
Jean-Philippe Guérard a écrit ceci :
The encoding is performed with the |mw-us| preset, which is mono ABR 40 kbps average at 16 kHz.
Le codage est effectué selon le préréglage <parameter>mw-us</parameter>, qui correspond à un mode ABR mono, avec un débit moyen de 40 kb/s pour une fréquence de 16 kHz.
Vos propositions sont toujours élégantes. C'est un plaisir de les lire.
Merci :)
Ici, « 40 kb/s » devrait être précisé. Soit il s'agit de bits, et ce sont donc des kbit/s, soit il s'agit d'octets, et j'écrirais ko/s.
Bonne question. J'aurais tendance instinctivement à utiliser kb/s pour des bits, mais l'Office Québécois de la langue française suggère également kbit/s (www.granddictionnaire.com). L'association 60 millions de consommateurs par contre semble utiliser kb/s :
http://www.60millions-mag.com/page/bases.12_services_plus_60.1_le_testeur.3_...
Quelqu'un connaîtrait-il une source de référence pour les unités informatiques ?
L'utilisation d'unités mélangeant des abréviations (k pour kilo) et des unités non abrégées (bits) me paraissant un peu étrange.
(Oui, je suppose que ce sont des bits, je conçois mal qu'on encode à 320 kbit/s du mono échantilloné à 16kHz :-).)
Oui, pour des octets, j'aurais utilisé « ko » :)
Très bonne soirée !
Quelqu'un connaîtrait-il une source de référence pour les unités informatiques ?
http://physics.nist.gov/cuu/Units/binary.html ?
Bonjour,
Avec un peu de retard dont je vous prie de m'excuser...
Jean-Philippe Guérard a écrit ceci :
[...] J'aurais tendance instinctivement à utiliser kb/s pour des bits, mais l'Office Québécois de la langue française suggère également kbit/s (www.granddictionnaire.com). L'association 60 millions de consommateurs par contre semble utiliser kb/s : http://www.60millions-mag.com/page/bases.12_services_plus_60.1_le_testeur.3_... Quelqu'un connaîtrait-il une source de référence pour les unités informatiques ?
Oui, moi :-) La base Criter est votre amie (auto-pub : voir ma page Métalexis). La fiche http://www.culture.gouv.fr:8895/owa_dgpb/plsql/affichage.affiche_fiche?id_fi... comporte la note suivante :
Le terme « bit » est employé comme nom d'unité, de symbole invariable bit, soit seul pour exprimer la taille d'une mémoire ou d'un fichier, soit en combinaison avec une unité de temps, généralement la seconde, pour exprimer un débit de transmission. On parle alors de bits par seconde, de symbole bit/s. Les noms des multiples sont formés avec les préfixes usuels.
L'utilisation d'unités mélangeant des abréviations (k pour kilo) et des unités non abrégées (bits) me paraissant un peu étrange.
Attention. Stricto sensu, dans « kbit/s », "k" n'est pas une abréviation mais un préfixe et "bit" n'est pas une abréviation mais un symbole. "bit" en tant que symbole est invariable, comme les autres unités (m, s, g, Hz, ...).
Il est à noter que le synonyme « bit » du terme « élément binaire » est forgé à partir de l'abréviation anglo-saxonne « bit » de « binary digit » et prend la marque du pluriel. Ainsi, 1 kbit/s représente 1000 bits par seconde (et pas 1024, soit dit en passant, qui est 1 kibit/s).
Cordialement,
Zut, raté ! Je corrige :
Il est à noter que le synonyme « bit » du terme « élément binaire » est forgé à partir de l'abréviation anglo-saxonne « bit » de « binary digit » et prend la marque du pluriel. Ainsi, 1 kbit/s représente 1000 bits par seconde (et pas 1024, soit dit en passant, qui est 1 Kibit/s).
Le tout dernier mot est bien Kibit/s avec une majuscule. Désolé...
AArgggghh ! Cette fois-ci ce n'est pas de ta "faute" Philippe (cf la discussion sur "convivial"), mais je m'insurge contre ce genre de trucs absurdes, les "Kibits". Si ce n'étaient ces foutus commerciaux qui se sont rendu compte qu'en comptant en "base 1000" ils vendaient soudainement des disques durs et des mémoires de plus grande capacité que s'ils comptaient en "base 1024", ce qui est une tradition inamovible en informatique (où la base de référence est la base 2, et où 1024 est la puissance de deux la plus proche de 1000), _qui_ utiliserait encore ce genre de trucs saugrenus ? Bref, en écrivant "Kibit", on rend à mon avis peu service au lecteur, qui à moins d'être un féru des glossaires ne sait pas si "Kibit" veut dire 1024 bits ou bien 1000. Mélanger Kibits et kbits dans le même document, c'est manquer de respect pour le lecteur :-) Donc, je termine avec ma position personnelle : je traduirais en comptant toujours en base 1024, en écrivant donc kbits/s, etc, et si nécessaire avec une note en bas de page précisant que par "kbit" j'entends, comme il se doit, "1024 bits". A+ JB
On 9/5/05, Philippe Deschamp Philippe.Deschamp@inria.fr wrote:
Zut, raté ! Je corrige :
Il est à noter que le synonyme « bit » du terme « élément binaire » est forgé à partir de l'abréviation anglo-saxonne « bit » de « binary digit » et prend la marque du pluriel. Ainsi, 1 kbit/s représente 1000 bits par seconde (et pas 1024, soit dit en passant, qui est 1 Kibit/s).
Le tout dernier mot est bien Kibit/s avec une majuscule. Désolé...
-- ____________________________________________________________________ Philippe Deschamp. In medio stat virtus
Liste de discussion Traduc Traduc@traduc.org http://www.traduc.org/mailman/listinfo/traduc [/!\ Les pièces-jointes doivent attendre l'approbation du modérateur.]
Jean-Baka Domelevo a écrit ceci :
AArgggghh !
Il ne faut pas manger devant sa machine !
[...] je m'insurge contre ce genre de trucs absurdes, les "Kibits".
Euh... C'est soit « Kibit », invariable, soit l'unité développée, le « Kibibit », qui prend la marque du pluriel. « 8 Kibit » signifie « huit Kibibits », de même que « 8 kg » signifie « huit kilogrammes ».
Si ce n'étaient ces foutus commerciaux qui se sont rendu compte qu'en comptant en "base 1000" ils vendaient soudainement des disques durs et des mémoires de plus grande capacité que s'ils comptaient en "base 1024", ce qui est une tradition inamovible en informatique (où la base de référence est la base 2, et où 1024 est la puissance de deux la plus proche de 1000), _qui_ utiliserait encore ce genre de trucs saugrenus ?
Ce n'est pas exact. La page signalée par Benoît Sibaud, http://physics.nist.gov/cuu/Units/binary.html esquisse un historique qui correspond mieux à ma compréhension et à mon expérience. J'aime bien la définition du « mégaoctet des disquettes » (1 024 000 octets !!!)
Il est à remarquer que la commission de terminologie des télécommunications a constamment maintenu que le préfixe « kilo » devait en toute circonstance conserver sa signification officielle de multiplication par mille. D'ailleurs, en télécoms, à ma connaissance, 1 kbit/s c'est 1000 bits par seconde depuis toujours.
De même, chez les fabricants de disques magnétiques, 1 Mo a toujours représenté un million d'octets, il me semble.
Bref, en écrivant "Kibit", on rend à mon avis peu service au lecteur, qui à moins d'être un féru des glossaires ne sait pas si "Kibit" veut dire 1024 bits ou bien 1000. Mélanger Kibits et kbits dans le même document, c'est manquer de respect pour le lecteur :-)
Je dirais au contraire qu'attirer l'attention du lecteur sur ce point peut être bénéfique. Et si vous employez systématiquement le préfixe binaire lorsqu'il est question de puissances de 2, il n'y aura aucune ambigüité.
Donc, je termine avec ma position personnelle : je traduirais en comptant toujours en base 1024, en écrivant donc kbits/s, etc, et si nécessaire avec une note en bas de page précisant que par "kbit" j'entends, comme il se doit, "1024 bits".
Pas « comme il se doit »...
Cordialement,
Le 05/09/05, Philippe DeschampPhilippe.Deschamp@inria.fr a écrit :
Jean-Baka Domelevo a écrit ceci :
AArgggghh !
Il ne faut pas manger devant sa machine !
[...] je m'insurge contre ce genre de trucs absurdes, les "Kibits".
Euh... C'est soit « Kibit », invariable, soit l'unité développée, le « Kibibit », qui prend la marque du pluriel. « 8 Kibit » signifie « huit Kibibits », de même que « 8 kg » signifie « huit kilogrammes ».
(re)Argh,
le problème vient de la différence entre le préfixe kilo du système international, qui signifie et signifiera toujours pour les ingénieurs télécom 1000, comme partout ailleurs, et le K comme dans Ko (kibit maintenant), introduit car 2^10=1024, pour parler de capacité de stockage en *octets*.
Cette différence était notée en anglais kb/s pour les kilobit/s (soit 1000 bit/s) et les Kb (soit 1024 bytes ou octets) de stockage. La différence est moins notable en français où les deux termes ont des initiales différentes.
À noter que les capacités de stockage des modules de mémoire sont encore en bits, alors qu'une fois montés sur des barettes de RAM, il deviennent des Mo (1024*1024 octets, ou MB en anglais). Les débits de nos cartes Ethernet sont eux en Mb/s, soit 1000*1000 bit/s.
Plus d'infos sur Wikipedia : http://en.wikipedia.org/wiki/Kibibit et http://en.wikipedia.org/wiki/Bit_rate.
Donc dans le cas où l'on n'est pas sûr de la véracité de la minuscule ou de la majuscule, le contexte prévaut : - telecom, modules mémoire, stockage disque vu par les commerciaux grand-public : préfixe SI (i.e. * 1000, * 1000*1000, etc.) - stockage disque, RAM : préfixe binaire (K=*1024, M=* 2^20, G=*2^30, etc.)
Mes deux (euro, préfixe)-centimes (de pas franc, suffixe ;)
J.
Bref, en écrivant "Kibit", on rend à mon avis peu service au lecteur, qui à moins d'être un féru des glossaires ne sait pas si "Kibit" veut dire 1024 bits ou bien 1000. Mélanger Kibits et kbits dans le même document, c'est manquer de respect pour le lecteur :-)
Le lecteur sait plus ce qu'est un « proxy », un « kernel panic », une « internal compiler error (ICE) », etc. ? Je ne le crois pas. Ça rentre dans le travail du traducteur de préciser si besoin certaines notions, par exemple avec une note de bas de page rappelant que kibi=1024.
Donc, je termine avec ma position personnelle : je traduirais en comptant toujours en base 1024, en écrivant donc kbits/s, etc, et si nécessaire avec une note en bas de page précisant que par "kbit" j'entends, comme il se doit, "1024 bits".
<troll> Ouais, à bas le système métrique, chacun son système. Moi je suis pour les kilos de 1042 bits, les bits prenant 3 valeurs, appeler les menus d'arrêt du système Démarrer et dire librairie pour bibliothèque parce que tout le monde le fait et que je veux pas faire d'effort. </troll>
Lorsque l'on étudie l'énergie utilisée pour la sauvegarde ou le transfert de données, va-t-on calculer des kJ/kbit avec au numérateur des multiples de 1000 et au dénominateur des multiples de 1024 ? Les fréquences des processeurs (qui travaillent en binaire) seront-elles en GHz multiples de 1024 ? :)
OK. I give up. JB
On 9/6/05, Benoît Sibaud bsibaud@april.org wrote:
Bref, en écrivant "Kibit", on rend à mon avis peu service au lecteur, qui à moins d'être un féru des glossaires ne sait pas si "Kibit" veut dire 1024 bits ou bien 1000. Mélanger Kibits et kbits dans le même document, c'est manquer de respect pour le lecteur :-)
Le lecteur sait plus ce qu'est un « proxy », un « kernel panic », une « internal compiler error (ICE) », etc. ? Je ne le crois pas. Ça rentre dans le travail du traducteur de préciser si besoin certaines notions, par exemple avec une note de bas de page rappelant que kibi=1024.
Donc, je termine avec ma position personnelle : je traduirais en comptant toujours en base 1024, en écrivant donc kbits/s, etc, et si nécessaire avec une note en bas de page précisant que par "kbit" j'entends, comme il se doit, "1024 bits".
<troll> Ouais, à bas le système métrique, chacun son système. Moi je suis pour les kilos de 1042 bits, les bits prenant 3 valeurs, appeler les menus d'arrêt du système Démarrer et dire librairie pour bibliothèque parce que tout le monde le fait et que je veux pas faire d'effort. </troll>
Lorsque l'on étudie l'énergie utilisée pour la sauvegarde ou le transfert de données, va-t-on calculer des kJ/kbit avec au numérateur des multiples de 1000 et au dénominateur des multiples de 1024 ? Les fréquences des processeurs (qui travaillent en binaire) seront-elles en GHz multiples de 1024 ? :)
-- Benoît Sibaud
Liste de discussion Traduc Traduc@traduc.org http://www.traduc.org/mailman/listinfo/traduc [/!\ Les pièces-jointes doivent attendre l'approbation du modérateur.]
Le mardi 06 septembre 2005 à 08:59 +0200, Benoît Sibaud a écrit :
<troll> Ouais, à bas le système métrique, chacun son système. Moi je suis pour les kilos de 1042 bits, les bits prenant 3 valeurs, appeler les menus d'arrêt du système Démarrer et dire librairie pour bibliothèque parce que tout le monde le fait et que je veux pas faire d'effort. </troll>
Je fais partie de ceux qui s'élèvent contre ce que j'estime personnellement être une grosse gaffe et, pour le moins, une décision prise à la va-vite. Je me félicite d'ailleurs de constater que je ne suis pas tout seul.
Cette mesure a visiblement été prise unilatéralement, sans recul, et surtout BEAUCOUP TROP TARD (fin 1998). Tout le monde a été d'accord pour dire qu'avant les choses étaient claires en informatique sur ce point, même si elles s'écartaient du modèle habituel et qu'avec cette mesure, plus personne ne saura si les unités utilisées sont des puissances de deux ou de dix sans préalablement contrôler la date de parution du document et les orientations de son auteur. Et c'est exactement ce qu'il est en train de se passer.
D'autre part, inhiber son esprit critique et suivre bêtement une loi à partir du moment où elle est édictée par une insti- -tution est aussi bête que de rejeter en bloc toute forme de règle au nom de la libre pensée. Dans le même esprit, je n'utiliserai jamais le terme « Cédérom », même s'il a été commis par l'Académie Française. Cela reste une idiotie. Si ce terme avait été inventé par un blogger boutonneux, et il aurait pu l'être, celui-ci se serait fait conspuer et pas encenser.
Lorsque l'on étudie l'énergie utilisée pour la sauvegarde ou le transfert de données, va-t-on calculer des kJ/kbit avec au numérateur des multiples de 1000 et au dénominateur des multiples de 1024 ? Les fréquences des processeurs (qui travaillent en binaire) seront-elles en GHz multiples de 1024 ? :)
Là encore, c'est un faux débat. kbits et kJ sont deux unités différentes, tout autant que le sont les Joules et kiloJoules. C'est pourquoi on utilise des exposants numériques dans les formules. On ne peut pas parler d'harmonisation des poids de ces qualificatifs si à la base on n'utilise même pas la même base de calcul (binaire ou décimal).
D'autre part, étymologiquement, kilo n'a jamais représenté le nombre 1000 en particulier, ni méga un million, etc. Ce sont des préfixes qui évoquent la grandeur, des superlatifs, et qui servent à A FORMER DES NOMBRES RONDS, ce en quoi ils remplissaient parfaitement leur rôle. Affecter la base 10 en particulier à ces termes en informatiques ne crée que des problèmes et ne sert à rien.
D'ailleurs, lorsque l'on y réfléchit, le système métrique, dans ses grands principes, n'implique pas en particulier l'usage de la base 10, mais la conservation des mêmes rapports de grandeur entre les différentes unités. 1 kilomètre = 1000 mètres, et 1 mètre est égal à 1000 millimètres, 10 décimètres, 100 centimètres, etc. En informatique, tout est axé autour de la puissance de 2, mais le principe est exactement le même.
Et puisque la tendance est au troll, je m'y colle aussi:
<troll> La majorité des scientifiques que je connais le doivent à un solide bagage mathématique, académique et traditionnel, qui leur permet de s'adapter à la plupart des sciences, ce qui les fait passer, à tort ou à raison, pour des esprits supérieurs, et d'être un peu les « maîtres du monde ». Or, ces gens-là se font précisément et assez souvent prendre en défaut par l'informatique. Et bon nombre ne l'acceptent pas. Cela me laisse penser que cette mesure a surtout été prise dans un souci de réglementation d'une discipline qui leur échappait un peu, d'une part, et sous l'impulsion des constructeurs d'autre part, pour justifier leur politique marketing, mais pas à cause d'un réel besoin technique.
Cette tentative d'harmonisation pouvait légitimement être discutée, mais elle se solde par un échec. Elle a visiblement été initiée par des personnes qui n'étaient pas spécialistes du sujet, et pour des gens qui ne veulent rien y connaître.
Et pour parachever le tout, je trouve personnellement ces nouveaux termes (kibi, Mebi, Gibi, ...) parfaitement ridicules :-) </troll>
Ce genre de directive va probablement évoluer vers un beau paradoxe: Une spécification officielle et standardisée, mais pourtant marginalisée. Beaucoup de temps perdu pour rien.
Amitiés à tous.
Le 06 septembre à 21:40:26 Dominique van den Broeck dvandenbroeck@free.fr écrit notamment:
| D'autre part, étymologiquement, kilo n'a jamais représenté le | nombre 1000 en particulier,
Si "étymologiquement" a un quelconque rapport avec la langue d'origine, alors bien sûr que si! kilioi, en grec, veut dire mille, sans doute possible.
à+,