Le 27 avril 2010 10:18, Claude Paroz a écrit :
Le mardi 27 avril 2010 à 07:59 +0900, Jean-Christophe Helary a écrit :
On 27 avr. 10, at 02:25, Claude Paroz wrote:
En traduisant il est très facile d'effacer une balise sans le voir. ceci dit, n'étant pas utilisateur d'omegat, j'ai peut-être (probablement) loupé des choses :-)
L'outil po4a de Debian gère apparemment la conversion du format nroff vers les fichiers po et inversément, ce qui permet justement d'éviter les problèmes de format.
Non, nroff c'est un format, po c'est un autre format avec d'autres "problèmes".
Je conçois que le format po a ses problèmes, mais du point de vue du traducteur, ce n'est pas pareil. Lorsqu'un traducteur est confronté directement au format nroff, il doit prendre soin de ne pas "casser" la syntaxe et doit donc maîtriser un tant soit peu le langage. Avec le format po, le traducteur ne traduit que le texte qui doit réellement être traduit (avec parfois quelques exceptions).
Bonjour,
J'ai l'impression que vous ne parlez pas de la même chose. Dans le monde du libre, on travaille essentiellement avec des fichiers PO. Jean-Christophe, qui est traducteur professionnel, connait les limitations des fichiers PO par rapport à d'autres formats, je pense que c'est pour ça qu'il a réagi à ton message qui laissait à penser que convertir le nroff en PO faisait disparaitre tous les problèmes d'un coup de baguette magique. Ça n'a pas vraiment de sens, nroff est un langage de mise en page de documents texte, alors que PO est un format qui permet de gérer des correspondances entre chaînes de texte d'une langue source vers une langue cible. Il se trouve que le module de traduction des pages de manuel de po4a remplace les commandes nroff les plus fréquentes (mise en gras, italique, etc) par une syntaxe à la Perl POD, c'est pour ça que tu trouves plus simple de traduire une page de manuel transformée en fichier PO par po4a que directement du nroff. Bien sûr, si des pages utilisent des commandes nroff plus évoluées, elles ne seront pas transformées et il faudra que le traducteur les recopie dans la chaîne traduite sans faire d'erreur.
Mais pour moi, ce point est accessoire, l'intérêt principal de po4a est de faciliter la maintenance des pages de manuel, on sait quelles parties ont été modifiées dans la version anglaise. Cela aurait certainement pu être fait avec d'autres technos, mais comme dit ci-dessus, dans le monde du libre bla bla... Enfin, pour revenir à la question initiale de Jean-Daniel, la question a été posée récemment chez Fedora, voir http://lists.fedoraproject.org/pipermail/trans/2010-March/007174.html et les différents fils en avril. Il y a plusieurs projets qui utilisent po4a pour gérer les traductions de pages de manuel, il serait intéressant d'avoir un retour d'utilisateurs d'OmegaT pour voir comment ils font et comparer.
Denis