Car, on a pu le voir ces derniers jours, plusieurs interfaces existent déjà, et peuvent éventuellement être réutilisées sur traduc.org (voir sur le LDP fr, si le projet devait finalement se concrétiser).
Le projet se concrétise déjà (Guylhem ici présent peut en témoigner, puisqu'il en est à l'origine).
De plus, je suis persuadé que tenter de faire bande à part est une très mauvaise idée. Le but du projet et de fournir de la documentation en français, pas de développer des applications informatiques. On peut développer des outils si le besoin s'en fait sentir, mais si le LDP s'internationalise et devient multilingue (ce qui est en train de se passer), il serait idiot de développer nos propres outils plutôt que de contribuer aux outils "LDP". Or le LDP a déjà un peu d'avance question outils, donc il faut aussi regarder ce qui s'y fait en ce moment.
Je cite le message de Guylhem de ce week-end :
---- Date: Sun, 14 Apr 2002 01:24:58 +0200 From: Guylhem P Aznar g@7un.org Subject: LDP internationalisation
Dear LDP leaders,
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As you may have already been told, the LDP is moving from linuxdoc.org to tldp.org. We are taking advantage of this opportunity to improve the LDP internationalisation and rename ourselves the english LDP.
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You can of course continue to support your current URL (linuxdoc.org will redirect to our website) - we would just like to have the documents on languagecode.tldp.org so that anyone could easily find documents in any languages. But if we could do more than that it would be really better since we would like to have a full collaboration between the different LDPs in the future. Because you are not only 'translators' but a real part of our documentation effort - a very important part indeed.
You are therefore kindly invited to i18n@en.tldp.org where we can discuss internationalisation issues altogether. Please send a message to i18n-subscribe@en.tldp.org to get on the list. Feel free to invite other members from your LDP if they would like to join us and forward that message to whoever it may interest.
The current questions are: - could we use a single repository (CVS) - could we use a common database (lampadas) - could we work on documentation format needs (docbook) - could we unify ourselves under the generic "tldp.org" name?
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This is just an open invitation, but we would really like to have you become an active part in the LDP future.
If we are going to become a big international multilingual project with a better organisation, we need your teams and your opinions to manage this one new LDP - bigger and better, but more important : unified as *The* Linux Documentation Project, TLDP, unlike the different LDPs we are currently.
So let's find how we can improve our work, together on i18n@en.tldp.org
Best regards, Guylhem
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Le LDP a déjà une base de données, le LDP développe des outils pour que la documentation soit plus facile à écrire et à mettre à jour, le LDP devient international, donc participons à cet effort !
I] Vue d'ensemble
Le premiers stade de l'élaboration des spécifications consiste à définir les tâches accomplies par l'application finale au travers de principes généraux. Ces principes, ou règles de base, définiront la structure interne du suivi des traductions, et donc - par extension - de traduc.org. Ils serviront également de référence lors de l'élaboration de l'interface (que celle-ci soit créée de toutes pièces par nos soins, ou adaptée de celle d'un projet tiers).
Cette étape est donc particulièrement importante, et est également la moins technique de toutes. Les points auxquels on s'attachera seront les suivants : gestion des utilisateurs, gestion des documents, publication. Cette liste est éventuellement à compléter, si vous voyez d'autres aspects qui demandent une réflexion de notre part.
J'avais dit que je jouerais le rôle du vieux con : "aujdh, on manque plus d'outils adéquat (mon expérience avec Narval ne s'étant pas révelée concluante faute de temps), que de réflexion sur la façon d'organiser le tout, qui est issue d'une certaine expérience". Cependant, je suis d'accord que les nouveaux outils modifient toujours la façon de travailler et nécessitent une certaine réflexion.
2] Gestion des utilisateurs
Actuellement, il y a trois types d'utilisateurs sur traduc : les traducteurs, les relecteurs et le coordinateur. Dans le cadre d'un passage à l'automatisé, il peut être intéressant de repenser cette attribution des rôles, qui a été prévue à l'origine pour une gestion "manuelle" des traductions.
Je dirais plutôt, les contributeurs, qui peuvent assumer un ou plusieurs rôles différents: traducteur, relecteur, coordinateur. Quitte à faire un système comme celui-ci, autant prévoir directement la possibilité de partager la charge de travail du coordinateur.
Le grand pas en avant que permet l'automatisation est la possibilité de déléguer toute la partie validation effective d'une traduction. Pour éviter les traductions fantaisistes, on est en effet obligés de conserver une validation manuelle de toute proposition de traduction.
Oui.
Actuellement, le système consiste à attendre la validation de trois relecteurs, qui est constatée par le coordinateur, lequel publie le nouveau document.
Non, le système actuel consiste à faciliter au traducteur la prise de contact avec un ou des relecteurs. Quand le traducteur déclare que son document est bon, le document doit être publié.
Pour éviter cela, on peut distinguer deux types de relecteurs : ceux ayant déjà fait la preuve de leur sérieux (typiquement en soumettant/relisant une traduction validée), et les 'nouveaux'. Les traductions ou relectures doivent obtenir l'aval d'un utilisateur confirmé avant d'être publiés. Le coordinateur n'intervient alors plus là que pour régler des problèmes ponctuels, tels un mauvais plaisantin qui se serait glissé entre les mailles du filet.
*Si* la responsabilité d'intégrer les corrections du relecteur revient au traducteur, il n'y a pas ce problème et il n'y a pas nécessité de gérer des "accréditations".
Il est possible à tout moment d'uploader un travail partiel, ceci afin de permettre à tous de voir l'avancement des travaux, mais aussi de pouvoir transmettre ce document s'il change de main.
Travail partiel : oui !
Pour les diffs entre deux versions d'un document, ou lors d'une relecture, il faut regarder les possibilités techniques exactes (notamment au niveau de xmldiff, comme mentionné par Nicolas Chauvat), mais il ne paraît pas inenvisageable de proposer une interface web complète à ce niveau.
Alors faisons-le, car c'est quelque chose qui manque à la boîte à outils du LDP...
Un document traduit, c'est déjà une bonne chose. Mais encore faut-il que l'on puisse y accéder simplement et agréablement...
Suffit que tous les HOWTOs soient disponibles aux URL
http://fr.tldp.org/HOWTO/Nom-du-HOWTO
donc, intégration avec le LDP...
Il pourrait en effet être intéressant de proposer les documents par un autre moyen que le FTP. Et même lorqu'ils sont mis directement sur le web (cf Freenix), force est de constater que c'est un peu fouilli et rébarbatif, comme présentation.
Une fois intégré avec le LDP, les sites miroirs auront l'occasion de proposer les documents avec la présentation qu'ils veulent, qu'il s'agisse du LIP6 ou de Freenix ou des autres.
Il manque une valeur éditoriale, même très simple, qui permettrait au moins de regrouper les documents par thèmes.
Existe déjà dans le LDP anglais.
Une autre bonne (?) idée serait d'avoir un moteur de recherche (bon, ok, il y a déjà Google...).
Existe déjà dans le LDP anglais.
Au final : tout ceci n'est qu'une première ébauche. J'insiste à nouveau sur le fait que ce genre de chose doit être le fruit d'un travail de groupe pour être vraiment utile. Et notez bien que je ne m'approprie pas le rôle de coordinateur : ce mail est avant tout un pavé dans la mare. A la charge du futur (ou présent?) coordinateur d'obtenir un consensus.
A ce sujet, je suis prêt à continuer à m'occuper du site web traduc.org (jusqu'à ce que quelqu'un se déclare intéressé), du moment que je ne suis plus le seul à travailler à l'amélioration du processus de traduction des HOWTOs et de la Linux Gazette.
Ma conclusion : "Nous ne sommes pas seuls dans l'univers du LDP, dépêchons nous de participer et de partager".