Bonjour Gilles,
Le DISCLAIMER est en fait un peu plus subtil que cela. Le traducteur ne renonce pas à ses droits, mais s'engage à ne pas les exercer...
Et peux tu nous expliquer la différence juridique essentielle avec une licence qui autorise toute personne en possession du travail, de le copier, de le modifier et de le resdistribuer ?
Les droits moraux français sont INALIENABLES, ce qui signifie que si tu dis ou écrit "je cède les droits moraux de ce travail à untel ou à tout le monde" le droit français répond "ok dis ce que tu veux, mais cela n'a AUCUNE valeur juridique".
Donc le disclamer est laminé par le droit moral français. Les licences libres aussi.
L'exposition des droits d'auteur dans wikipedia [1] explique qu'il y a les "droits moraux" et les "droits patrimoniaux". Les droits moraux sont inaliénables, certes. Mais les droits qui sont importants pour le TP et pour GNU sont les droits de distribution et d'affichage public - et ceux-ci font partie des droits patrimoniaux, qui sont cessibles.
A part ça, il y a des milliers d'employés en France qui, dans leur contrat de travail, cèdent leur "copyright" sur les travaux originaux qu'ils produisent dans le cadre de cet emploi. Si ceci n'avait "AUCUNE valeur juridique", comme tu le prétends, il n'est pas imaginable comment des companies de logiciels pourraient exister.
Bruno
[1] http://fr.wikipedia.org/wiki/Droits_d%27auteur#En_France