Bref, en écrivant "Kibit", on rend à mon avis peu service au lecteur, qui à moins d'être un féru des glossaires ne sait pas si "Kibit" veut dire 1024 bits ou bien 1000. Mélanger Kibits et kbits dans le même document, c'est manquer de respect pour le lecteur :-)
Le lecteur sait plus ce qu'est un « proxy », un « kernel panic », une « internal compiler error (ICE) », etc. ? Je ne le crois pas. Ça rentre dans le travail du traducteur de préciser si besoin certaines notions, par exemple avec une note de bas de page rappelant que kibi=1024.
Donc, je termine avec ma position personnelle : je traduirais en comptant toujours en base 1024, en écrivant donc kbits/s, etc, et si nécessaire avec une note en bas de page précisant que par "kbit" j'entends, comme il se doit, "1024 bits".
<troll> Ouais, à bas le système métrique, chacun son système. Moi je suis pour les kilos de 1042 bits, les bits prenant 3 valeurs, appeler les menus d'arrêt du système Démarrer et dire librairie pour bibliothèque parce que tout le monde le fait et que je veux pas faire d'effort. </troll>
Lorsque l'on étudie l'énergie utilisée pour la sauvegarde ou le transfert de données, va-t-on calculer des kJ/kbit avec au numérateur des multiples de 1000 et au dénominateur des multiples de 1024 ? Les fréquences des processeurs (qui travaillent en binaire) seront-elles en GHz multiples de 1024 ? :)