Joël a écrit sur la liste CA qu'il fallait discuter du projet ici, donc je pars de son mail pour commenter.
La non mise à jour du site ne signifie pas qu'[Alain Portal] ne fasse rien. Le seul projet que vous pouvez soutenir est celui d'Alain car c'est là que l'équipe Debian va prendre les traductions.
Quelle est aujourd'hui la version la plus à jour ?
Alain utilise un éditeur de texte tout simple et diff pour visualiser les modifications, il peut voir ainsi les zones ajoutées ou les zones modifiées et traduire directement dans le texte sans jamais sortir du contexte.
Ok.
L'équipe Débian a choisi po4a car elle partait des fichiers d'Alain sur lequel elle apporte des modifications, c'est un peu comme le coucou qui profite du nid et des parents adoptifs pour couver sa progéniture, là l'usage de po4a peut être justifié.
L'utilisation de po4a est justifiée pour tout les processus qui font appel à l'automatisation offerte par gettext (ou autres procédés utilisant po, comme translate-toolkit).
J'ai utilisé les .po pour maintenir les distributions RedHat , mais jamais nous avons utilisé les .po pour traduire les documentations.
C'est une pratique qu'on voit de plus en plus. D'une manière générale le po n'est pas l'idéal pour la traduction (c'est un format intermédiaire donc on perd du contexte et on gagne une foultitude de caractères d'échappements pour certains formats) mais par contre il est utile comme référence une fois les fichiers traduits. On appelle ça une "mémoire de traduction" et c'est utile pour les personnes qui prennent un train en marche.
Je viens de lire le manuel de po4a à cette adresse : http://pwet.fr/man/linux/conventions/po4a. Je vous invite à regarder cette usine a gaz, car il s'agit d'une grosse usine à mettre en œuvre pour traduire bien souvent des pages de manuel qui ne font que quelques ko, certes il y a de très grosses pages comme Bash mais devons nous pour cela utiliser po4a.
L'intérêt de po4a c'est de permettre au traducteur d'utiliser automatiquement des références en po pour sa traduction. Debian a tout sont système de gestion de localisation basé sur po donc ils utilisent un filtre vers po pour tout ce qu'ils ont besoin de traduire. Pour Traduc la problématique est toute autre. Les projets gérés en "interne" n'ont probablement pas besoin de passer à la moulinette po.
Est-il plus simple d'apprendre le format 'nroff' ou d'apprendre à utiliser 'po4a', là je me pose cette question ? Que Traduc c'était déjà posé.
po4a ne sert à rien de plus que préparer des fichiers pour être traités dans un processus basé sur du po. Que ce soit gettext ou autres (translate-toolkit, OmegaT etc). Cf. plus haut.
Mais il est aussi possible d'utiliser des références po en travaillant avec le fichier source nroff seul en utilisant par exemple OmegaT.
Pour l'essentiel des formats de documentation il est préférable de travailler non pas avec un format intermédiaire (po ici, xliff dans d'autres projets) mais avec le format source, et si possible dans un environnement qui permette d'utiliser automatiquement les références existantes (anciens po, tmx dans d'autres projets, glossaires etc.)
Jean-Christophe Helary --------------------------------- fun: mac4translators.blogspot.com work: www.doublet.jp (ja/en > fr) tweets: @brandelune