Salut à tous,
En me baladant sur le Launchpad, j'ai remarqué que certaines traductions du TP étaient plus à jour que sur le TP lui même. Notemment la trad de bash qui est à 50% sur le TP et complète sur le Launchpad. Je me demandais si il n'y avait pas quelques volontaires pour qu'une collaboration efficace se crée et que les traductions launchpadiennes soient transmises upstream.
Librement,
Bob.
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'jour
je ne vois pas ce paquetage sur http://translationproject.org/team/fr.html. Les développeurs souhaitent-ils le mettre au menu du TP?
Robert-André Mauchin a écrit :
Salut à tous,
En me baladant sur le Launchpad, j'ai remarqué que certaines traductions du TP étaient plus à jour que sur le TP lui même. Notemment la trad de bash qui est à 50% sur le TP et complète sur le Launchpad. Je me demandais si il n'y avait pas quelques volontaires pour qu'une collaboration efficace se crée et que les traductions launchpadiennes soient transmises upstream.
Librement,
Bob.
Le Saturday 20 September 2008 16:40:13 kerb, vous avez écrit :
'jour
je ne vois pas ce paquetage sur http://translationproject.org/team/fr.html. Les développeurs souhaitent-ils le mettre au menu du TP?
Bonjour,
Nous parlions de bash :
http://translationproject.org/domain/bash.html
Robert-André Mauchin a écrit :
Salut à tous,
En me baladant sur le Launchpad, j'ai remarqué que certaines traductions du TP étaient plus à jour que sur le TP lui même. Notemment la trad de bash qui est à 50% sur le TP et complète sur le Launchpad. Je me demandais si il n'y avait pas quelques volontaires pour qu'une collaboration efficace se crée et que les traductions launchpadiennes soient transmises upstream.
vu que n'importe qui peut traduire sur le launchpad, les traductions ne peuvent pas être réintégrées upstream pour cause de disclaimer non signé. J'ai peur que les trads du launchpad ne puissent être utilisées que dans ubuntu. Corrigez-moi si je dis une connerie.
Pour ce qui est de bash, je m'en occupe dès que j'ai une minute.
Christophe
Librement,
Bob.
Liste de discussion Traduc Traduc@traduc.org http://www.traduc.org/mailman/listinfo/traduc [/!\ Les pièces-jointes doivent attendre l'approbation du modérateur.]
Bonjour,
vu que n'importe qui peut traduire sur le launchpad, les traductions ne peuvent pas être réintégrées upstream pour cause de disclaimer non signé.
Les traductions sur launchpad sont-elles libres ?
Le Sunday 21 September 2008 12:27:18 Christophe Combelles, vous avez écrit :
Robert-André Mauchin a écrit :
Salut à tous,
En me baladant sur le Launchpad, j'ai remarqué que certaines traductions du TP étaient plus à jour que sur le TP lui même. Notemment la trad de bash qui est à 50% sur le TP et complète sur le Launchpad. Je me demandais si il n'y avait pas quelques volontaires pour qu'une collaboration efficace se crée et que les traductions launchpadiennes soient transmises upstream.
vu que n'importe qui peut traduire sur le launchpad,
Non, hormis les projets hébergés sur Launchpad, seuls les membres "agréés" de l'équipe ubuntu-fr-l10n peuvent modifier/valider des traductions.
les traductions ne peuvent pas être réintégrées upstream pour cause de disclaimer non signé.
C'est en autre pourquoi - comme je le disais précédemment - les membres de l'équipe de traduction d'Ubuntu en français, ne traduisent QUE les logiciels et documentations spécifiques à Ubuntu. En particulier, nous ne devrions pas toucher (cela a malheureusement été fait par le passé) aux traductions effectuées par le TP.
J'ai peur que les trads du launchpad ne puissent être utilisées que dans ubuntu. Corrigez-moi si je dis une connerie.
C'est à peu près exact. En principe les traductions effectuées sur Launchpad sont sous licence BSD (+ la licence d'origine du projet) ce qui devrait les rendre utilisables sous d'autres licences... De toute façon les traducteurs Ubuntu ne doivent traduire que ce qui est spécifique à Ubuntu. C'est la politique de l'équipe francophone et de nombreuses autres équipes dans d'autres langues.
Si vous constatez des problèmes d'interférences, ou autres, entre les traductions en français du TP et celles de Launchpad, n'hésitez pas à me contacter directement.
Le dimanche 21 septembre 2008 à 13:46 +0200, Bruno Patri a écrit :
Le Sunday 21 September 2008 12:27:18 Christophe Combelles, vous avez écrit :
Robert-André Mauchin a écrit : J'ai peur que les trads du launchpad ne puissent être utilisées que dans ubuntu. Corrigez-moi si je dis une connerie.
C'est à peu près exact. En principe les traductions effectuées sur Launchpad sont sous licence BSD (+ la licence d'origine du projet) ce qui devrait les rendre utilisables sous d'autres licences...
Oui, je confirme. L'affirmation de Christophe est donc fausse. Les traductions dans Launchpad sont publiées en licence BSD. Cette licence permissive a justement été choisie afin de pouvoir être compatible avec un maximum de licences libres et pour pouvoir être réutilisées. Avant cela, le fait qu'une traduction d'un logiciel en GPL était réutilisée (même comme suggestion) dans un logiciel avec licence plus permissive (BSD, MIT, ...) pouvait théoriquement poser un problème juridique.
De toute façon les traducteurs Ubuntu ne doivent traduire que ce qui est spécifique à Ubuntu. C'est la politique de l'équipe francophone et de nombreuses autres équipes dans d'autres langues.
Merci Bruno de rappeler cela. En tant que traducteur à la fois amont (GNOME, TP) et aval (Ubuntu), je dois dire que ça fonctionne très bien depuis que cette politique a été mise en place. Il faut aussi dire quand ça va bien :-)
Claude
Le Sunday 21 September 2008 17:49:04 Claude Paroz, vous avez écrit :
Le dimanche 21 septembre 2008 à 13:46 +0200, Bruno Patri a écrit :
Le Sunday 21 September 2008 12:27:18 Christophe Combelles, vous avez écrit
:
Robert-André Mauchin a écrit : J'ai peur que les trads du launchpad ne puissent être utilisées que dans ubuntu. Corrigez-moi si je dis une connerie.
C'est à peu près exact. En principe les traductions effectuées sur Launchpad sont sous licence BSD (+ la licence d'origine du projet) ce qui devrait les rendre utilisables sous d'autres licences...
Oui, je confirme. L'affirmation de Christophe est donc fausse. Les traductions dans Launchpad sont publiées en licence BSD. Cette licence permissive a justement été choisie afin de pouvoir être compatible avec un maximum de licences libres et pour pouvoir être réutilisées. Avant cela, le fait qu'une traduction d'un logiciel en GPL était réutilisée (même comme suggestion) dans un logiciel avec licence plus permissive (BSD, MIT, ...) pouvait théoriquement poser un problème juridique.
J'ai bien mis un conditionnel car je ne suis pas sûr du tout qu'un travail publié sous licence BSD puisse être réutilsé tel quel dans une application sous GPL. AMHA, ce choix de la licence BSD pour les trads effectuées sur Launchpad va engendrer bien des problèmes et des interrogations...
Bonjour,
Oui, je confirme. L'affirmation de Christophe est donc fausse. Les traductions dans Launchpad sont publiées en licence BSD. Cette licence permissive a justement été choisie afin de pouvoir être compatible avec un maximum de licences libres et pour pouvoir être réutilisées.
J'ai bien mis un conditionnel car je ne suis pas sûr du tout qu'un travail publié sous licence BSD puisse être réutilsé tel quel dans une application sous GPL.
Il peut. Le noyau Linux (GPL) est plein de code bsd sous licence bsd.
AMHA, ce choix de la licence BSD pour les trads effectuées sur Launchpad va engendrer bien des problèmes et des interrogations...
C'est une des licences qui engendrent le moins de problèmes. A part la DWTF je ne vois pas mieux, quelle licence préconises tu pour éviter les problèmes et des interrogations ?
Le Sunday 21 September 2008 12:27:18 Christophe Combelles, Bruno Patri a
écrit :
C'est à peu près exact. En principe les traductions effectuées sur Launchpad sont sous licence BSD (+ la licence d'origine du projet) ce qui devrait les rendre utilisables sous d'autres licences...
Ce qui ne les rend malheureusement pas compatibles avec le TP. En effet, celui-ci exige que les traducteurs renoncent à leurs droits sur les traductions qu'ils fournissent (c'est le but du DISCLAIMER que doivent signer les traducteurs).
Fournir simplement une traduction sous une licence libre n'est pas suffisant pour le TP.
Jean-Philippe Guérard a écrit :
Le Sunday 21 September 2008 12:27:18 Christophe Combelles, Bruno Patri a
écrit :
C'est à peu près exact. En principe les traductions effectuées sur Launchpad sont sous licence BSD (+ la licence d'origine du projet) ce qui devrait les rendre utilisables sous d'autres licences...
Ce qui ne les rend malheureusement pas compatibles avec le TP. En effet, celui-ci exige que les traducteurs renoncent à leurs droits sur les traductions qu'ils fournissent (c'est le but du DISCLAIMER que doivent signer les traducteurs).
Fournir simplement une traduction sous une licence libre n'est pas suffisant pour le TP.
sauf qu'en France je ne sais pas si on peut vraiment renoncer à ses droits d'auteur... art. 6 loi du 11 mars 1957
http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion_Aide:Soup%C3%A7on_de_texte_prot%C3%A...
Jean-Philippe Guérard a écrit :
Ce qui ne les rend malheureusement pas compatibles avec le TP. En effet, celui-ci exige que les traducteurs renoncent à leurs droits sur les traductions qu'ils fournissent (c'est le but du DISCLAIMER que doivent signer les traducteurs).
Fournir simplement une traduction sous une licence libre n'est pas suffisant pour le TP.
sauf qu'en France je ne sais pas si on peut vraiment renoncer à ses droits d'auteur... art. 6 loi du 11 mars 1957
Le DISCLAIMER est en fait un peu plus subtil que cela. Le traducteur ne renonce pas à ses droits, mais s'engage à ne pas les exercer...
Cela dit, je ne suis pas sûr que, du point de vue du droit français, cela change quoi que ce soit.
Jean-Philippe Guérard a écrit :
Jean-Philippe Guérard a écrit :
Ce qui ne les rend malheureusement pas compatibles avec le TP. En effet, celui-ci exige que les traducteurs renoncent à leurs droits sur les traductions qu'ils fournissent (c'est le but du DISCLAIMER que doivent signer les traducteurs).
Fournir simplement une traduction sous une licence libre n'est pas suffisant pour le TP.
sauf qu'en France je ne sais pas si on peut vraiment renoncer à ses droits d'auteur... art. 6 loi du 11 mars 1957
Le DISCLAIMER est en fait un peu plus subtil que cela. Le traducteur ne renonce pas à ses droits, mais s'engage à ne pas les exercer...
Cela dit, je ne suis pas sûr que, du point de vue du droit français, cela change quoi que ce soit.
l'essentiel reste que le travail effectué dans ce cadre soit utile au maximum !
Nicolas Provost a écrit :
Jean-Philippe Guérard a écrit :
Jean-Philippe Guérard a écrit :
Ce qui ne les rend malheureusement pas compatibles avec le TP. En effet, celui-ci exige que les traducteurs renoncent à leurs droits sur les traductions qu'ils fournissent (c'est le but du DISCLAIMER que doivent signer les traducteurs).
Fournir simplement une traduction sous une licence libre n'est pas suffisant pour le TP.
sauf qu'en France je ne sais pas si on peut vraiment renoncer à ses droits d'auteur...
mes 2 centimes : je ne suis pas juriste, mais il me semble qu'il faut faire la différence, en France, entre droits moraux (la paternité, incessible) et droits patrimoniaux (les sous) ; il me semble que les droits patrimoniaux peuvent être cédés. Peut-être faudrait-il rédiger un disclaimer spécifique pour les Français... mais je ne pense pas non plus que les conséquences soient bien graves...
art. 6 loi du 11 mars 1957
Le DISCLAIMER est en fait un peu plus subtil que cela. Le traducteur ne renonce pas à ses droits, mais s'engage à ne pas les exercer...
Cela dit, je ne suis pas sûr que, du point de vue du droit français, cela change quoi que ce soit.
l'essentiel reste que le travail effectué dans ce cadre soit utile au maximum !
Liste de discussion Traduc Traduc@traduc.org http://www.traduc.org/mailman/listinfo/traduc [/!\ Les pièces-jointes doivent attendre l'approbation du modérateur.]
Bonjour,
Le DISCLAIMER est en fait un peu plus subtil que cela. Le traducteur ne renonce pas à ses droits, mais s'engage à ne pas les exercer...
Et peux tu nous expliquer la différence juridique essentielle avec une licence qui autorise toute personne en possession du travail, de le copier, de le modifier et de le resdistribuer ?
Les droits moraux français sont INALIENABLES, ce qui signifie que si tu dis ou écrit "je cède les droits moraux de ce travail à untel ou à tout le monde" le droit français répond "ok dis ce que tu veux, mais cela n'a AUCUNE valeur juridique".
Donc le disclamer est laminé par le droit moral français. Les licences libres aussi.
Bonjour Gilles,
Le DISCLAIMER est en fait un peu plus subtil que cela. Le traducteur ne renonce pas à ses droits, mais s'engage à ne pas les exercer...
Et peux tu nous expliquer la différence juridique essentielle avec une licence qui autorise toute personne en possession du travail, de le copier, de le modifier et de le resdistribuer ?
Les droits moraux français sont INALIENABLES, ce qui signifie que si tu dis ou écrit "je cède les droits moraux de ce travail à untel ou à tout le monde" le droit français répond "ok dis ce que tu veux, mais cela n'a AUCUNE valeur juridique".
Donc le disclamer est laminé par le droit moral français. Les licences libres aussi.
L'exposition des droits d'auteur dans wikipedia [1] explique qu'il y a les "droits moraux" et les "droits patrimoniaux". Les droits moraux sont inaliénables, certes. Mais les droits qui sont importants pour le TP et pour GNU sont les droits de distribution et d'affichage public - et ceux-ci font partie des droits patrimoniaux, qui sont cessibles.
A part ça, il y a des milliers d'employés en France qui, dans leur contrat de travail, cèdent leur "copyright" sur les travaux originaux qu'ils produisent dans le cadre de cet emploi. Si ceci n'avait "AUCUNE valeur juridique", comme tu le prétends, il n'est pas imaginable comment des companies de logiciels pourraient exister.
Bruno
[1] http://fr.wikipedia.org/wiki/Droits_d%27auteur#En_France
Le Wednesday 24 September 2008 00:37:45 Bruno Haible, vous avez écrit :
A part ça, il y a des milliers d'employés en France qui, dans leur contrat de travail, cèdent leur "copyright" sur les travaux originaux qu'ils produisent dans le cadre de cet emploi.
Ce n'est pas une cession, le travail effectué dans le cadre d'une entreprise appartient à celle-ci. Ceci est formalisé (avec les exceptions et cas particuliers) dans le code de la propriété intellectuelle.
Bonjour,
L'exposition des droits d'auteur dans wikipedia [1] explique qu'il y a les "droits moraux" et les "droits patrimoniaux". Les droits moraux sont inaliénables, certes. Mais les droits qui sont importants pour le TP et pour GNU sont les droits de distribution et d'affichage public - et ceux-ci font partie des droits patrimoniaux, qui sont cessibles.
Les droits moraux inaliénables de retrait et de destruction sont tout autant importants pour le TP et pour GNU, non ?
A part ça, il y a des milliers d'employés en France qui, dans leur contrat de travail, cèdent leur "copyright" sur les travaux originaux qu'ils produisent dans le cadre de cet emploi. Si ceci n'avait "AUCUNE valeur juridique", comme tu le prétends, il n'est pas imaginable comment des companies de logiciels pourraient exister.
Oui, c'est vrai, et ce cas est dans la loi et le contrat de travail. Les travaux sont la propriété intellectuelle de l'entreprise.
En ce qui concerne les entreprises, ce n'est pas plutôt une clause de confidentialité ou de non-concurrence qui fait que l'auteur, s'il garde une partie des droits (à mon avis), ne peut exploiter le code produit dans un autre environnement ?
N.P.
Gilles LAMIRAL a écrit :
Bonjour,
L'exposition des droits d'auteur dans wikipedia [1] explique qu'il y a les "droits moraux" et les "droits patrimoniaux". Les droits moraux sont inaliénables, certes. Mais les droits qui sont importants pour le TP et pour GNU sont les droits de distribution et d'affichage public - et ceux-ci font partie des droits patrimoniaux, qui sont cessibles.
Les droits moraux inaliénables de retrait et de destruction sont tout autant importants pour le TP et pour GNU, non ?
A part ça, il y a des milliers d'employés en France qui, dans leur contrat de travail, cèdent leur "copyright" sur les travaux originaux qu'ils produisent dans le cadre de cet emploi. Si ceci n'avait "AUCUNE valeur juridique", comme tu le prétends, il n'est pas imaginable comment des companies de logiciels pourraient exister.
Oui, c'est vrai, et ce cas est dans la loi et le contrat de travail. Les travaux sont la propriété intellectuelle de l'entreprise.
Bonjour,
En ce qui concerne les entreprises, ce n'est pas plutôt une clause de confidentialité ou de non-concurrence qui fait que l'auteur, s'il garde une partie des droits (à mon avis), ne peut exploiter le code produit dans un autre environnement ?
La clause de confidentialité ou de non-concurrence est autre chose, elle n'est pas liée qu'aux travaux de l'auteur.
Les logiciels sont la propriété intellectuelle de l'entreprise. Si les parties désirent que l'employé qui écrit le code ait la propiéré intellectuelle du code, c'est mis dans le contrat de travail.
Le Tuesday 23 September 2008 22:06:56 Gilles LAMIRAL, vous avez écrit :
Bonjour,
Le DISCLAIMER est en fait un peu plus subtil que cela. Le traducteur ne renonce pas à ses droits, mais s'engage à ne pas les exercer...
Et peux tu nous expliquer la différence juridique essentielle avec une licence qui autorise toute personne en possession du travail, de le copier, de le modifier et de le resdistribuer ?
Le disclaimer n'est pas une licence mais un contrat entre le traducteur et la FSF. Licence et contrat sont deux choses bien différentes. Les traductions/logiciel publiés sont sous licence GPL et sous copyright des auteurs et de la FSF.
Les droits moraux français sont INALIENABLES, ce qui signifie que si tu dis ou écrit "je cède les droits moraux de ce travail à untel ou à tout le monde" le droit français répond "ok dis ce que tu veux, mais cela n'a AUCUNE valeur juridique".
Comme l'a fait remarquer Jean-Phillipe le disclaimer n'est pas une cession totale des droits mais un renoncement à faire valoir ses droits :
I disclaim all copyright INTEREST in my works
Il s'agit simplement de laisser la FSF s'occuper de la protection juridique. C'est uniquement un renoncement aux droits patrimoniaux et je n'y vois aucune contradiction avec le code de la propriété intellectuelle. Encore une fois les fichiers de traductions sont sous copyright de l'auteur (voir les mentions dans l'en-tête).
Donc le disclamer est laminé par le droit moral français. Les licences libres aussi.
Les licences libres sont tout à fait compatibles avec le droit français. Il y a eu de nombreuses études là dessus, notamment des travaux de doctorants.
Une licence libre n'est pas un renoncement aux droits moraux, c'est une cession unilatérale de certains droits patrimoniaux.
Bonjour,
Le disclaimer n'est pas une licence mais un contrat entre le traducteur et la FSF. Licence et contrat sont deux choses bien différentes.
Une licence EST un contrat.
Les traductions/logiciel publiés sont sous licence GPL et sous copyright des auteurs et de la FSF.
Les traductions/logiciels publiés en France sous licence GPL sont et restent la propriété de leur auteur. Le "copyright" est anglo-saxon.
Comme l'a fait remarquer Jean-Phillipe le disclaimer n'est pas une cession totale des droits mais un renoncement à faire valoir ses droits :
I disclaim all copyright INTEREST in my works
Peux tu expliquer comment une licence libre peut permettre un "copyright INTEREST" (ce qui ma première question).
Il s'agit simplement de laisser la FSF s'occuper de la protection juridique. C'est uniquement un renoncement aux droits patrimoniaux et je n'y vois aucune contradiction avec le code de la propriété intellectuelle.
Les anglo-saxons n'ont PAS de droit moral.
Les licences libres sont tout à fait compatibles avec le droit français. Il y a eu de nombreuses études là dessus, notamment des travaux de doctorants.
Elles sont compatibles, tant que les auteurs n'exercent pas leur droits moraux de destruction et de retrait.
Une licence libre n'est pas un renoncement aux droits moraux, c'est une cession unilatérale de certains droits patrimoniaux.
Personne n'a encore exercé son droit moral de retrait ou de destruction sur ses oeuvres libres.
Le Wednesday 24 September 2008 21:50:57 Gilles LAMIRAL, vous avez écrit :
Bonjour,
Le disclaimer n'est pas une licence mais un contrat entre le traducteur et la FSF. Licence et contrat sont deux choses bien différentes.
Une licence EST un contrat.
Et voilà j'en étais sûr ;-)
Non une licence n'est pas un contrat. La licence est une cession unilatérale de certains droits, elle constitue également une protection de ces mes droits, mais elle n'oblige en rien celui qui utilise du matériel sous licence. Un contrat est un accord (signé) qui oblige les parties contractantes.
Eben Moglen à écrit des choses là dessus. Il explique en particulier la différence entre un contrat et une licence.
Bonjour,
Une licence EST un contrat.
Et voilà j'en étais sûr ;-)
C'est une question de définition et évitons une enfilade basée sur des définitions différentes.
Une licence est un contrat, un contrat peut être une licence.
Non une licence n'est pas un contrat. La licence est une cession unilatérale de certains droits, elle constitue également une protection de ces mes droits, mais elle n'oblige en rien celui qui utilise du matériel sous licence. Un contrat est un accord (signé) qui oblige les parties contractantes.
La GPL OBLIGE. Celui qui reçoit un travail sous GPL, le modifie et le redistribue, doit, il est obligé, il est contraint, il est forcé, de mettre à disposition ses modifications à ceux qui reçoivent le travail modifié.
Eben Moglen à écrit des choses là dessus. Il explique en particulier la différence entre un contrat et une licence.
Oui, surprenant de voir que l'auteur de la GPL pense qu'elle n'oblige en rien alors qu'elle oblige.
Le 25 septembre 2008 10:40, Gilles LAMIRAL gilles.lamiral@laposte.net a écrit :
Bonjour,
Une licence EST un contrat.
Et voilà j'en étais sûr ;-)
C'est une question de définition et évitons une enfilade basée sur des définitions différentes.
Une licence est un contrat, un contrat peut être une licence.
Non une licence n'est pas un contrat. La licence est une cession unilatérale de certains droits, elle constitue également une protection de ces mes droits, mais elle n'oblige en rien celui qui utilise du matériel sous licence. Un contrat est un accord (signé) qui oblige les parties contractantes.
La GPL OBLIGE. Celui qui reçoit un travail sous GPL, le modifie et le redistribue, doit, il est obligé, il est contraint, il est forcé, de mettre à disposition ses modifications à ceux qui reçoivent le travail modifié.
J'ai dit « l'utilisateur ». L'obligation existe uniquement en cas de redistribution, mais ce n'est pas une obligation « contractuelle ».
Eben Moglen à écrit des choses là dessus. Il explique en particulier la différence entre un contrat et une licence.
Oui, surprenant de voir que l'auteur de la GPL pense qu'elle n'oblige en rien alors qu'elle oblige.
Cela n'a rien de surprenant de la part d'un juriste. Volà par exemple un extrait :
This right to exclude implies an equally large power to license—that is, to grant permission to do what would otherwise be forbidden. Licenses are not contracts: the work's user is obliged to remain within the bounds of the license not because she voluntarily promised, but because she doesn't have any right to act at all except as the license permits.
Bruno Patri a écrit :
Le Wednesday 24 September 2008 21:50:57 Gilles LAMIRAL, vous avez écrit :
Bonjour,
Le disclaimer n'est pas une licence mais un contrat entre le traducteur et la FSF. Licence et contrat sont deux choses bien différentes.
Une licence EST un contrat.
Et voilà j'en étais sûr ;-)
Non une licence n'est pas un contrat. La licence est une cession unilatérale de certains droits, elle constitue également une protection de ces mes droits, mais elle n'oblige en rien celui qui utilise du matériel sous licence. Un contrat est un accord (signé)
un contrat n'a pas besoin d'être signé pour être valable ou défendable. Il peut tres bien etre soit implicite, soit oral.
qui oblige les parties contractantes.
Eben Moglen à écrit des choses là dessus. Il explique en particulier la différence entre un contrat et une licence.