Bonsoir !
Le 2003-07-07 16:16:46 +0200, Martin Quinson écrivait :
Arguments pour que les nouveaux venus fassent de la relecture :
- S'ils font n'importe quoi dans la relecture, le traducteur (qui est plus experimente dans ce modele) peut expliquer ce qui ne va pas et comment l'ameliorer. Donc, le traducteur sert un peu de mentor aux relecteurs debutants.
En l'occurrence, l'inverse me parait plus judicieux. En effet, sur une traduction difficile, si un traducteur expérimenté n'a pas vu qu'il avait fait un contresens, quel est la chance qu'un relecteur inexpérimenté s'en aperçoive ? Alors qu'un relecteur expérimenté pourra aider un traducteur désireux d'apprendre à s'améliorer en lui signalant ses erreurs.
La traduction est un art difficile. Beaucoup plus que ce que l'on imagine en général. C'est en traduisant que l'on apprend le mieux à traduire.
En effet, traduire force à trouver des formulations françaises appropriées correspondant à un texte étranger. Ce travail actif, qui n'a rien d'évident, permet d'acquérir petit à petit des réflexes de traducteur.
Relire est beaucoup moins formateur et beaucoup plus difficile. Le relecteur est passif (il lit le texte, mais n'a pas à le formuler). La relecture n'est donc pas un moyen efficace d'acquérir les réflexes de traducteur.
Bonne nuit à tous !