Bonjour Bernard,
le lundi 07 juillet vers 15:17 Bernard Choppy a raconté:
Y'a juste un truc, c'est dans la partie "Traduire ou relire ?". Je cite : [...] C'est que chez Debian, on donne le conseil diametralement oppose, du style : "Faites des relectures le temps de vous acclimater au groupe et de bien prendre en main les outils"...
Oui, oui, c'est normal. Nous pensons depuis un certain temps que si la traduction nécessite une compréhension technique du sujet, la relecture nécessite en plus des compétences certaines en orthographe, grammaire, phraséologie et sémantique qui ne sont pas forcément la tasse de thé de tous.
N'oublions pas qu'il s'agit de documentations destinées, en principe, à des lecteurs non informés, voire pour certains, sans aucun contact préalable avec le monde du LL.
Il nous semble donc très important que ces documentations soient écrites en bon français, sans trop jargonner, etc.
Pour savoir si c'est compréhensible, mieux vaut faire relire à quelqu'un d'inexpérimenté sur le sujet (mais ayant une certaine expérience du domaine).
Il est inutile d'avoir à relire une traduction où la majorité des éléments importants font l'objet de contre-sens profonds, il vaut mieux que le traducteur comprenne ce qu'il lit/traduit. Une mauvaise traduction est une perte de temps; au niveau de la relecture je ne parle que du fond, la forme -liens, balises, ...- doit être à mon sens vérifiée par le traducteur.
La maîtrise de la grammaire et de l'orthographe de base (\ie celle contenue dans un manuel) devrait être achevée aux environs des classes de 5\eme ou de 4\eme, donc pour trouver le gros des phôtes...
Tout le monde est sensé connaître les rudiments de sa langue maternelle, les travaux de traduction nécessitent d'avoir de la bouteille dans le langue de départ IMHO. Ça impose éventuellement d'avoir plus d'un relecteur.
J'imagine que chez Debian, la bonne maîtrise du jargon interne et de l'ensemble des techniques de développement est plus importante que celle de l'imparfait du subjonctif, et cela me paraît une position qui se défend.
Surtout pour ce qui est à traduire, c'est pas souvent du roman.
Ici, le relecteur est un enquiquineur patenté qui pinaille sur des positions de virgules, des capitales et savoir s'il faut dire "au temps pour moi" ou "autant pour moi"
Hum, ça existe dans une page man, ça,
(et en plus, qui devrait mettre des guillemets typographiques mais je ne les ai jamais trouvé sur ce scrogneugneu de clavier de Mac :-().
De mémoire: <Alt 7> -> '«' <Alt+Shift 7> -> '»'
Il y a un utilitaire nommé "clavier" sous MacOS Classic. Sous Linux c'est trivial, MacOSX je ne sais pas.
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