Le 27/12/2009 22:59, Jean-Christophe Helary disait :
Je trouve le glossaire du site traduc.org plutôt bien (les traductions sont souvent justes, associées à un contexte, et non exclusives de traductions différentes pour des contextes différents). Àmon avis, il est à mettre en avant.
Je suis tout à fait d'accord avec toi.
Moi aussi.
À part cela, j'ai une question pratique. Il est courant pour les outils GNU-Linux de trouver des traductions un peu trop mot à mot, ou utilisant un vocabulaire pas toujours adapté au contexte. Comment faut-il faire pour que ces traductions (dont certains choix remontent probablement à une époque où les efforts de centralisation qui ont conduit aux glossaires n'existaient pas encore) s'améliorent ?
Il faudrait leur apprendre à traduire. C'est à dire à écrire correctement. Et à lire de manière à ce qu'ils détectent eux-mêmes ce qui n'est pas naturel dans leur écriture.
Et puis il faut leur montrer les outils (libres) utilisés par les traducteurs professionnels. Les outils ne garantissent pas que le traducteur soit bon, mais ils permettent de réduire les erreur évidentes et d'augmenterla productivité.
Je ne suis pas traducteur professionnel, j'ai juste un niveau licence LEA d'il y a 20 ans (je m'fais vieux !). Cependant, il est bon de savoir de quoi l'on parle avant de traduire, parfois bêtement : /time signature/ n'a rien à voir avec un acte sous seing privé ; il s'agit, en matière de musique, de la *métrique* ou du *chiffre indicateur de mesure* ; une /column/ peut représenter *l'empilement* des notes d'un accord.
Par exemple ferait-il du sens d'associer aux .po des pages de discussions, soit sous la forme des pages « Talk: » de Mediawiki, soit sous la forme de fils de discussion d'un gestionnaire de bogues, à charge ensuite aux responsables de paquets de faire la synthèse des discussions et d'incorporer le résultat de leurs arbitrages dans les .po officiels ?
Ça me parait lourd comme démarche. Je pense qu'un système traducteur/relecteur ça devrait suffire. Ça suffit dans le monde de la traduction,pourquoi pas dans le libre.
Il est important de se faire relire. En ce qui me concerne, sans prétention, je consulte le source si j'ai un problème de compréhension lorsque j'actualise un fichier po. Et pour ce qui est de la documentation de LilyPond, je travaille par sous-chapitre : une fois terminé, je compile, relis et passe au suivant. après murissement de 2 à 3 jours, je relis à nouveau puis transmets sur le dépôt git. Connaissant relativement bien le domaine, je n'ai la plupart du temps que des remontées sur des ripages du clavier.
Mes 2 centimes avant le réveillon. Jean-Charles