Bonjour,
Tout d'abord parce que la Gazette est potentiellement une porte d'entrée pour les débutants dans la traduction du libre. En effet on peut y traduire à tout niveau et sans s'engager une longue durée. Qui dit débutant, dit nécessité de relecture, peut être plus qu'ailleurs.
Qui dit débutant dit assistance au traducteur dans ses difficultés, au moment de la traduction. La liste traduc.org fait cela excellemment bien depuis ses origines. Les discussions sur les difficultés de traduction de termes ou d'expressions sont exemplaires. Si cette discussion se termine par une entrée dans le glossaire alors c'est gagné et pérenne pour tout le monde.
La remontée des demandes de correction par la liste me paraît potentiellement pénible.
Les corrections sont à suggérer d'abord à l'auteur de la traduction, c'est la moindre des politesses et marque le respect de son travail. S'il ne répond pas, si sa boite aux lettres se périme, s'il abandonne le suivi de son travail alors une adresse PlanB@tracuc est souhaitable. Ces adresses de contacts et les modalités sont à mettre dans le document lui-même, là où les lecteurs lisent.
C'est efficace pour les corrections importantes sur le fond mais ca ne permet pas de faire de nombreuses corrections sur la forme, comme il le faut parfois.
Ce qui est efficace est d'abord de savoir s'il y a des corrections à faire, quelque soit leur nombre. Pour le savoir il faut soit des relecteurs disponibles soit des lecteurs ayant un moyen simple de remonter les corrections à l'auteur.
Je propose un changement moins radical, tout simplement assouplir les exigences de la relecture, permettre à tout un chacun qui soit un peu versé dans la traduction de relire.
Pourquoi refuser à tout un chacun baignant dans sa langue natale et peut-être aussi dans le sujet de l'article de faire des suggestions rapidement ?
A noter que la règle "publier vite après traduction" n'empêche nullement la relecture et la correction, bien au contraire, elle en active le processus.
Si on appliquait la règle de relecture actuelle traduc à l'ensemble du code libre écrit jusqu'à maintenant vous n'auriez pas le loisir d'avoir quoi que ce soit à traduire concernant les logiciels libres. Il n'y aurait pas de logiciel libre publié. Les codeurs seraient en souffrance d'attendre des relecteurs de code.
Faut-il en conclure que le code libre actuel utilisé est indigne d'être utilisé ? C'est à l'utilisateur d'en décider et il le fait très bien.
La relecture n'est parfois qu'un problème d'avoir un coup d'œil neuf sur un texte.
Ce regard neuf est l'apanage des lecteurs, pas des relecteurs.
Il faut aussi mettre les traducteurs devant la réalité que s'ils ne se proposent pas comme relecteurs, le projet n'avance pas.
La réalité est que la règle de production doit tenir la route, les années qui passent et être adaptée aux moyens disponibles. Les moyens disponibles sont les relecteurs quand il y en a et les lecteurs eux-même quand les premiers font défaut.
Et faire clairement valoir que notre besoin est autant la relecture que la traduction, en ce qui concerne la Gazette. par quel biais? Par cette liste et par le wiki, pour l'instant, je ne vois que ça.
Aller à la pêche aux relecteurs est une très bonne chose qui reste parfaitement compatible avec la règle que je propose. J'insiste, la règle ne consiste pas à supprimer la relecture, elle consiste à déléguer cette relecture aux lecteurs eux-mêmes quand les relecteurs sont absents ou en retard. Cette règle n'empêche nullement une relecture après publication, ni avant, bien au contraire, je suis favorable à toute relecture quel qu'elle soit et quand que ce soit.
La règle empêche juste de laisser pourrir au placard le travail d'un traducteur, ainsi que sa motivation pour la suite.
Avec la règle actuelle vous prenez l'ensemble de tous les lecteurs sans exception pour d'incompétents relecteurs incapables de remonter des corrections et des amméliorations, quelle condescendance !
Voila pour l'instant ou j'en suis de ma réflexion. D'accord je n'invente pas le fil à couper le beurre, mais pour l'instant il y a une dizaine de textes bloqués en relecture, depuis début 2007,
Trois ans ! C'est lamentable.
La situation n'est pas désespérée (je vais mettre un peu d'ordre car certains articles sont disponibles à la relecture et non marqués comme tel. De plus il y a un certain nombre de trés vieux articles qui restent en souffrance.)
Ce sont les traducteurs ayant bossé pour rien qui souffrent et sont découragés de commencer autre chose. Cette règle de relecture obligée, par le sérail, sans limite de délai, est une contre-production qui sape le travail des traducteurs.
Egalement problématique me parait le fait que certains documents restent «ad vitam» entre les mains d'un traducteur. Je compte instaurer un délais suite auquel le traducteur est recontacté, voire désaisi.
Oui, un bon point. C'est le même combat que pour la relecture. Un délai court pour traduire. Si besoin réduire le volume à traduire en segmentant l'article. Passé ce délai => article disponible à la traduction avec à disposition le travail déjà fait et les remerciements qui vont avec. Si le traducteur est à nouveau disponible il reprend la traduction.
Pensez aussi à Wikipédia ou à launchpad. Ca marche ! http://fr.wikipedia.org/wiki/Launchpad