Le 2002-04-13 19:51:28 +0200, Xavier Antoviaque écrivait :
2] Gestion des utilisateurs
Actuellement, il y a trois types d'utilisateurs sur traduc : les traducteurs, les relecteurs et le coordinateur. Dans le cadre d'un passage à l'automatisé,
Un même personne peut être traducteur et relecteur. Enregistrer les utilisateurs en séparant ces deux rôles ne me paraît pas indiqué.
Le grand pas en avant que permet l'automatisation est la possibilité de déléguer toute la partie validation effective d'une traduction. Pour éviter les traductions fantaisistes, on est en effet obligés de conserver une validation manuelle de toute proposition de traduction. Actuellement, le système consiste à attendre la validation de trois relecteurs, qui est constatée par le coordinateur, lequel publie le nouveau document.
Ce n'est valable que pour les traductions des descriptions de paquets Debian (à ma connaissance). Les HOWTO (ne faudrait-il pas au passage les renommer les « COMMENT FAIRE » ?) ne sont relus que par un relecteur. Faire systématiquement relire par 3 personnes toutes les traductions ralentirait énormément le projet, sans pour autant apporter une garantie de qualité.
Les fichiers PO ne sont eux pas relu du tout. En tout cas, pas systématiquement, à part par leur traducteur.
Pour éviter cela, on peut distinguer deux types de relecteurs : ceux ayant déjà fait la preuve de leur sérieux (typiquement en soumettant/relisant une traduction validée), et les 'nouveaux'. Les traductions ou relectures doivent obtenir l'aval d'un utilisateur confirmé avant d'être publiés. Le coordinateur n'intervient alors plus là que pour régler des problèmes ponctuels, tels un mauvais plaisantin qui se serait glissé entre les mailles du filet.
Ce qui revient à savoir comment « noter » les traducteurs (et les relecteurs), ce qui est toujours délicat dans un projet libre.
Le travail du traducteur avec le relecteur devrait en général suffire à assurer une bonne qualité du document. Est-il nécessaire d'institutionnaliser un système de notation ?
Deux autres outils seraient sans doute utiles pour améliorer la qualité des traductions, en conservant une organisation simple :
+ Un système de suivi des bogues, permettant à un utilisateur du document traduit de nous communiquer ses suggestions, et d'en assurer le suivi.
+ Un développement plus systématique d'un glossaire comme outil d'*aide* à la traduction. Par exemple, en nommant un responsable chargé d'enregistrer systématiquement le vocabulaire sur lequel les membres du projet auront pu se mettre d'accord. (Je dis outil d'aide, car la traduction d'un terme est toujours dépendante de son contexte).
4] Publication
Un document traduit, c'est déjà une bonne chose. Mais encore faut-il que l'on puisse y accéder simplement et agréablement...
Il pourrait en effet être intéressant de proposer les documents par un autre moyen que le FTP. Et même lorqu'ils sont mis directement sur le web (cf Freenix), force est de constater que c'est un peu fouilli et rébarbatif, comme présentation.
Il manque une valeur éditoriale, même très simple, qui permettrait au moins de regrouper les documents par thèmes. Une autre bonne (?) idée serait d'avoir un moteur de recherche (bon, ok, il y a déjà Google...).
Améliorer la publication des documents paraît la première priorité. C'est là je pense que le besoin d'amélioration se fait le plus sentir.
Jean-Philippe Guérard