deny a écrit :
Euh, quelle était la question à l'origine ?
Pas grave , ces digressions me ravissent , c'est ce qui fait le charme de cette liste , et d'autres ou partant de Linux, on dérive vers les différences entre démocratie et république sous fond de vote à la présidentielle , et puis partir d'une fourche et arriver aux pucerons , on est encore dans le même domaine .
Tout à fait d'accord! Arriver, en tentant de résoudre un problème de formulation technique, à des réflexions qui touchent à la poésie, c'est génial!! Il faut dire, tout de même, qu'on finirait bien, en effet, par oublier la question, c'est vrai... En plus, la question initiale portait sur "fork", et le débat s'est centré sur "child"...
Pour y revenir, je reprends le message ci-dessous :
Christophe Combelles a écrit :
Allez, un grain de sel de plus. Avant qu'il ne fonde.
Je suis parfois un peu lassé des efforts exagérés pour tout françiser à mort, car on aboutit sur des trucs imbitables.
Quand on parle de fork, on s'adresse avant tout à un public technicien, voire développeur, qui sait en général très bien ce qu'est un fork. Si on commencer à fourcher, le lecteur retournera vite fait sur la version anglaise, ça m'arrive assez souvent.
Avant de vouloir absolument traduire « fork », il faut se dire qu'avant d'être un mot, c'est une fonction fork(). Et je ne trouverais pas choquant de trouver « fork » dans une traduction, à condition de ne pas trop faire d'anglicisme à la « forker ».
Ma position est de freiner au maximum l'intrusion des anglicismes dans la langue de "l'IT" (j'assume mes contradictions...), et parfois mes étudiants s'en amusent quand je pousse un peu. Mais, c'est vrai, il ne faut pas exagérer, et il faut essayer de trouver la bonne mesure.
Donc « générer des processus fils|enfant » est pas mal, mais là on parle quand-même spécifiquement de « fork ». J'aurais donc tendance à conserver « fork » quelque part.
Donc pour mettre tout le monde d'accord : « Il forque les processes filles ». :)
You gotta be kidding me!!! Là, c'est pas beau du tout, ça. Quand je pousse à la traduction, et que le résultat en français n'est pas parlant pour un spécialiste, il m'arrive d'insérer le terme anglais entre crochets. Par exemple : « il est responsable de la création [forking] des processus fils »
Et vive les pingouins et les pucerons, sans lesquels rien de tout ça n'aurait été possible....!! :-D