Bonjour,
On fait comment exactement?
Chouette du concret.
Alain signale le fichier à traduire le traducteur le récupère le passe à po4a le traduit le reconvertit dans l'autre sens pour avoir un fichier
avec uniquement la traduction
Ok, c'est très bien ça. Puis le traducteur envoie le résultat à Alain et c'est fini. Alain n'a pas à utiliser po4a et ceux qui veulent utiliser po4a l'utilisent pleinement.
puis fait un diff avec le premier fichier et l'envoie ce diff.
Là je n'ai pas compris, c'est la lessive avec les noeuds ?
Moyen comme procédure pour attirer des contributeurs qui regrettent un outil.
Aucun regret à avoir puisque ceux veulent utiliser po4a l'utilisent et ceux qui ne veulent pas ne l'utilisent pas.
Cette procédure fonctionne même pour les mises à jour puisque l'auteur original, Michael, n'a pas besoin d'utiliser po4a. Tous les documents sources originaux et leurs différentes versions sont donc indépendants de po4a.
Quand une mise à jour arrive c'est exactement la même procédure. Ceux qui travaillent avec po4a continuent et ceux qui ne travaillent pas avec font ce qu'ils veulent.
Le problème qui vous empêche de travailler ensemble n'intervient que quand plusieurs personnes traduisent la même page avec des outils différents.
Les pages de manuel sont suffisamment nombreuses, segmentées et indépendantes pour pouvoir se partager le travail.
Ce qui manque n'est pas l'outil magique, c'est une entente, une organisation et des traducteurs.
- Ceux qui ont répondu ne veulent plus travailler sans un outil de ce type.
Alain ne veut pas travailler avec un outil de ce type. 2.Les opinions des deux parties n'ont pas changé en deux ans. La situation n'a pas changé en deux ans.
Si la situation a changé, des pages de manuel fleurissent tous les jours sous les doigts de Michael.
- Alain a vraiment besoin d'aide.
Vu le rythme actuel des mises à jour des pages de manuel, Debian a besoin d'aide tout autant.
Qui doit se remettre le plus en cause?
Les deux mon capitaine.
po4a n'est peut-être pas parfait mais il rend bien service. Alain propose de le faire à main. Il faut donc choisir entre un outil imparfait et pas d'outil...
Pourquoi transformez-vous systématiquement le besoin de traducteur et de collaboration en un "ou exclusif" sur les outils à utiliser ?
À titre personnel, la seule traduction que j'ai faite est la page de man de most(1). Je l'ai commencé la main et fini avec po4a. Pour moi, il n'y a pas de débat sur le choix entre les deux.
Personne, et surtout pas Alain, n'a demandé à ceux qui utilisent po4a de ne plus l'utiliser.
po4a est fait pour les traductions et Michael Kerrisk écrit les VO. Il n'a pas vraiment les mêmes besoins que les traducteurs.
Ce qui compte est que Michael n'utilise pas po4a. Cela signifie que le choix des outils reste possible facilement.
Je ne peux pas parler pour ceux qui traduisent mais je pense que si on leur propose quelque chose de mieux que po4a, ça pourrait les intéresser mais leur demander de revenir sur les progrès accomplis, ça me semble plus difficile.
Personne n'a jamais demander de revenir sur les progrès accomplis. Alain a demandé du renfort pour traduire des pages de manuel. Vous ressortez le vieux dossier po4a, placé dans le four termostat 10, et tout le monde souffle sur la braise. Je commence à croire que c'est ce que nous aimons en fait. Nous allons réussir à échouer une nouvelle fois, c'est merveilleux.
À mon avis, pour avoir "l'aide de débutants par milliers", il faut utiliser l'interface qu'ils connaissent le mieux : le web. Pootle (ou tout interface de ce genre) me semble bien plus fédérateur que l'édition à la main, po4a, diff, etc. Ubuntu utilise un système de ce genre et ça a l'air d'avoir pas mal de contributions.
Traduisent-ils les pages de manuel avec ?
ça permettrait aussi de trouver de nouveaux contributeurs plutôt que de chercher à utiliser des contributeurs déjà existants. À mon avis, un outil de ce genre et un article sur Linuxfr sera bien plus efficace : avec l'élargissement de l'audience de Linux, il y a de plus en plus d'utilisateurs qui ne sont pas programmeurs.
Faire traduire les pages de manuel par des utilisateurs graphiques qui ignorent complètement les commandes en question ?
C'est comme faire traduire Shakespeare par un singe devant une machine à écrire, il faudra 10 millions d'années et compter sur l'évolution des espèces. Autant utiliser google translate.
Celà dit un appel général aux bonnes volontés ne fait jamais de mal. Un peu d'organisation suffira à les accueillir et ils pourront même choisir les outils qu'ils veulent pour traduire.