il n'y a pas que translate.net et en fait je pensais surtout à translatewiki.net (indépendant de Google et qui supporte totalement la traduction des .pot)

Le 21 mai 2017 à 00:24, Stéphane Aulery <saulery@legtux.org> a écrit :
Bonjour Philippe,

Je t’accorde certain points mais en général je ne suis pas d’accord.

Le 20/05/2017 à 19:41, Philippe Verdy a écrit :
L'ensemble des outils et docs à traduire passe maintenant par d'autres outils de traduction en ligne, ou par un repository en ligne (type GitHub). je crois qu'il faut en finir avec l'ancienne méthode par courriel (et cette liste n'a plus beaucoup de raison d'être quand les outils en ligne proposent leur propres outils de suivi et de communication (commentaires GitHub, translate.net <http://translate.net>, wikis...)

Les emails ne sont que le moyen de soumission, mais tu peux intercaler un formulaire HTML, un utilitaire en ligne de commande, une GUI… Pour traduire tu peux utiliser le logiciel de ton choix ou un simple éditeur de fichier ; tu n’es pas bloqué dans une interface web qui t’oblige à traduire par petit morceau sans vision globale.

Ces outils de communication sont isolés par projets.

Pour translate.net Google a démontré à plusieurs reprises le peu de cas qu’il fait des utilisateurs de ses services en les fermant du jour au lendemain. Ils servent à capter de l’information en traquant leurs utilisateurs. Ça n’a rien d’altruisme.

et s'intègrent mieux au développement
applicatif avec un meilleur système pour gérer les versions que l'ancien système non historisé et sans branche, complexe à gérer.

Au contraire le TP gère les versions et offre aux développeurs des scripts pour automatiser les entrées / sorties de traductions entre leur dépôt et le TP. On peut travailler avec le dépôt de son choix.

Il y a aussi de l’information sur le site pour chaque acteur impliqué. Quand un dév. ou autre ne sait pas comment faire pour internationaliser (c’est fréquent) je l’envoie lire le résumé du TP et il comprend de suite le principe. C’est une très bonne entrée en matière avant la lecture du manuel de Gettext.


Il ne faut pas s'étonner de la perte de motivation

Ça n’a rien à voir. Il n’y a tout simplement pas de communication autour du TP, ni de la traduction en général, ce qui fait que chacun fait ça dans son coin ou que les distributions font office de bouche trou.

Ce qu’il faudrait c’est une plateforme communautaire fonctionnellement complète avec mémoire de traduction partagée entre tous les logiciels.

Même gcc et les
outils GNU/Linux historiques pourraient passer à des outils plus modernes, beaucoup plus réactifs, plus faciles à suivre, et qui ne nécessite pas non plus de recevoir les mails (qui sont facilement perdus, même si la liste a une archive, malheureusement difficile à consulter et très peu pratique).

La liste est un lieu de rassemblement des traducteurs de même langue. Personnellement je n’ai pas perdu de message et des milliers d’entreprises travaillent avec la messagerie. Pour moi ce n’est pas un argument valable. Peut-être qu’il faudrait rajouter un fil RSS pour suivre la publication des nouveaux fichiers à traduire en complément de la liste.

S'il reste encore des outils francophones traduits ici, rien n'interdit de dire ici que ce sera sur un repository GitHub pour la version française. Mais outil par outil on a intérêt à demander plutôt aux developpeurs des packages initiaux s'ils ont un repository préféré, ou de choisir un outil de traduction en ligne décent (avec un dictionnaire terminologique qui facilite grandement la cohésion des traductions).

Je suis d’accord que la terminologie est un aspect qui fait défaut. Chaque équipe s’organise comme elle le veux.

Où est ta solution de dictionnaire terminologique informatisée, libre, gratuite ou de mémoire de traduction transversale à tous les projets ? Je connais ceci tout au plus :

https://traduc.org/Glossaires_et_dictionnaires

Si c’est par exemple la mémoire de traduction de Transifex c’est emprisonné dans cette plateforme et disponible qu’à certaines conditions.

Ubuntu utilise systématiquement un repository pour tout (on n'est pas obligé non plus de passer tout chez Canonical).

La traduction des logiciels au niveau des distributions n’est pas une solution viable. C’est faire N fois le travail. Il n’y a que deux solutions.

Soit les traducteurs travaillent directement avec l’équipe de développement de chaque logiciel et alors tout le monde est isolé ce que tu préconise), soit il y a une plateforme libre qui centralise les travaux de traductions.

Pour des projets comme les gestionnaires de bureau par exemple, évidement la taille est tel qu’ils peuvent se permettent de mettre en place leur propre infrastructure et le premier mode marche bien, mais pour les petits projets il faut au contraire mutualiser les efforts.

Le TP a besoin d’être rafraîchi mais il ne faut pas le tuer parce que c’est une ou sinon la seule plateforme vraiment libre, qui ne dépende d’aucune entreprise et qui ne soit liée à aucune distribution. Il faut le faire évoluer et capitaliser en ignorant pas ce qui a été fait généreusement avant nous.

Cordialement,

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Stéphane Aulery