Bonjour je reviens pleurer pour une traduction malhabile :
Similarly, if we have the address of that header, the address of the structure after it is the address of that header plus the length of that header. The IP header, unlike the Ethernet header, does not have a fixed length; its length is given as a count of 4-byte words by the 'header length' field of the IP header; this means that it must be multiplied by 4 to give the size in bytes. The minimum length of that header is 20 bytes.
De même, si nous avons l'adresse de cet en-tête, l'adresse de la structure qui suit est l'adresse de cet en-tête plus sa longueur. L'en-tête <application><acronym>IP</acronym></application>, contrairement à l'en-tête <application>Ethernet</application>, ne posséde pas de longueur fixe ; sa longueur est indiquée en mots de 4 octets par le champ de longueur d'en-tête de l'en-tête d'<application><acronym>IP</acronym></application> ; cela signifie qu'il doit être multiplié par 4 pour donner sa taille en octets. La longueur minimum de cet en-tête est de 20 octets.
merci
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From: "deny" deny@monaco.net
Bonjour je reviens pleurer pour une traduction malhabile :
Similarly, if we have the address of that header, the address of the structure after it is the address of that header plus the length of that header. The IP header, unlike the Ethernet header, does not have a fixed length; its length is given as a count of 4-byte words by the 'header length' field of the IP header; this means that it must be multiplied by 4 to give the size in bytes. The minimum length of that header is 20 bytes.
De même, si nous avons l'adresse de cet en-tête, l'adresse de la structure qui suit est l'adresse de cet en-tête plus sa longueur. L'en-tête <application><acronym>IP</acronym></application>, contrairement à l'en-tête <application>Ethernet</application>, ne posséde pas de longueur fixe ; sa longueur est indiquée en mots de 4 octets par le champ de longueur d'en-tête de l'en-tête d'<application><acronym>IP</acronym></application> ; cela signifie qu'il doit être multiplié par 4 pour donner sa taille en octets. La longueur minimum de cet en-tête est de 20 octets.
La traduction n'est pas si mauvaise que ça, même si elle ajoute:
* quelques ambiguïtés: ** "sa longueur" (la longueur de l'adresse dont on vient juste de parler ou la longueur de l'entête? pour clarifier les choses, avant de répondre il vaut mieux consulter à nouveau les RFC)
* et quelques fôôtes: ** "posséde" -> "possède" (accent incorrect)
Autres interrogations:
* Doit-on baliser à la fois <acronym> et <application> pour "IP"?
* Écrit-on encore "en-tête" (forme lourde) alors que l'orthographe réformée supprime la plupart des traits d'union inutile au sens, comme ici "entête" en un seul mot que tout le monde comprend très bien et ne nuit pas aux règles orthographiques habituelles du français: plus personne ne voit une préposition "en" ici, formé de la locution adverbiale extraite de "venir en tête", mais un préfixe "en" qu'on peut fort bien attacher pour former un nom commun normal; cf. "emprise", "emplâtre", "entrée", "entêtement" (aucune confusion de sens n'étant possible avec le verbe "entêter", ce qui semble être à l'origine de l'introduction pédante du trait d'union, mais non justifiée par l'usage des deux termes).
* est-ce nécessaire de mettre des espaces insécables avant les nombres? (à la limite je veux bien une fine insécable entre un nombre et l'unité qui suit, mais pas avant... donc "multiplié par 4" et "de 20 octets."
* Ensuite c'est vrai que le style est un peu lourd en français du fait d'une traduction trop mot-à-mot (la concision des termes en anglais permet ce style).
Je ferais donc une réécriture du paragraphe, éventuellement coupé en deux parties pour en améliorer la clarté, ou reformulé, et certaines formes de style un peu lourdes (cela signifie que...) pourrait être évitées car elles sont inutilement longuettes et font perdre le fil de l'idée.
De même, l'adresse du contenu qui suit l'entête IP est l'adresse de début de cet entête IP, décalée de la longueur totale de cet entête. Mais au contraire de l'entête Ethernet, l'entête IP n'est pas de longueur fixe : sa longueur effective (en mots de 4 octets) est indiquée dans le champ de longueur dans la partie fixe de l'entête IP, et qui indique non seulement la taille de la partie fixe de l'entête mais aussi les parties variables optionnelles. la longueur totale de l'entête est indiquée dans un mot ce champ, dont la valeur doit être multipliée par 4 avant de l'ajouter à l'adresse de l'entête IP et déterminer ainsi l'adresse de la structure contenue transporté par la trame IP.
Personnellement je préfère parler de "contenu transporté" (qui correspond à la notion de "payload" en anglais) plutôt que de parler de "structure qui suit l'entête IP", étant donné qu'il n'y a pas forcément de structure à proprement parler dans ce contenu, même si la plupart du temps on utilise une structure de transport (ICMP ou TCP ou UDP, mais ce n'est pas obligatoire quand la liaison établit un protocole par défaut et permet la compression ou l'élimination totale des entêtes de transport, et c'est particulièrement vrai pour les liaisons établissant un flux sécurisé de type VPN, toute négociation ultérieure de protocole étant exclue, le flux étant dédié à un seul type de transport, soit en mode paquet soit en mode flux, et que la liaison établit déjà un transport fiable où TCP serait redondant, ou un découpage des datagrammes basé sur une protocole spécifique à l'application et qui suit d'autres règles que la classique élimination de trames incorrecte en UDP et qui se base sur une détection à postériori des trames manquantes, pas idéal pour les applications temps réel: par exemple une liaison ATM peut déjà effectuer le contrôle de priorité QoS ou la retransmission de trames manquantes, comme c'est le cas sur l'ADSL, pour la téléphonie ou la télévision sur IP et qui transite par des flux ATM séparés ne nécessitant pas des transports TCP, UDP ou ICMP multiples, puisque le contrôle de liaison passe par un autre canal ATM lui aussi dédié).
Mais bon, je cause, et je ne sais pas de quel Howto tu extrais cette traduction...
Philippe Verdy a écrit :
From: "deny" deny@monaco.net
Bonjour je reviens pleurer pour une traduction malhabile :
eh bien merci pour tous ces messages d'aides !
Autres interrogations:
- Doit-on baliser à la fois <acronym> et <application> pour "IP"?
vi puisque IP est une application ET une abbréviation
- Écrit-on encore "en-tête" (forme lourde) alors que l'orthographe réformée supprime la plupart des traits d'union inutile au sens, comme ici "entête" en un seul mot que tout le monde comprend très bien et ne nuit pas aux règles orthographiques habituelles du français: plus personne ne voit une préposition "en" ici, formé de la locution adverbiale extraite de "venir en tête", mais un préfixe "en" qu'on peut fort bien attacher pour former un nom commun normal; cf. "emprise", "emplâtre", "entrée", "entêtement" (aucune confusion de sens n'étant possible avec le verbe "entêter", ce qui semble être à l'origine de l'introduction pédante du trait d'union, mais non justifiée par l'usage des deux termes).
**EN-TÊTE** n. m. (pl. /En-têtes/). XIX^e siècle. Inscription imprimée ou gravée en tête des papiers utilisés dans les administrations, les entreprises, etc. /Du papier à en-tête. Faire imprimer des en-têtes de lettres. Une enveloppe à en-tête de la préfecture.
entête n'est pas repertorié . /
- est-ce nécessaire de mettre des espaces insécables avant les nombres? (à la limite je veux bien une fine insécable entre un nombre et l'unité qui suit, mais pas avant... donc "multiplié par 4" et "de 20 octets."
d'accord avec toi
De même, l'adresse du contenu qui suit l'entête IP est l'adresse de début de cet entête IP, décalée de la longueur totale de cet entête. Mais au contraire de l'entête Ethernet, l'entête IP n'est pas de longueur fixe : sa longueur effective (en mots de 4 octets) est indiquée dans le champ de longueur dans la partie fixe de l'entête IP, et qui indique non seulement la taille de la partie fixe de l'entête mais aussi les parties variables optionnelles. la longueur totale de l'entête est indiquée dans un mot ce champ, dont la valeur doit être multipliée par 4 avant de l'ajouter à l'adresse de l'entête IP et déterminer ainsi l'adresse de la structure contenue transporté par la trame IP.
dédié).
Mais bon, je cause, et je ne sais pas de quel Howto tu extrais cette traduction...
http://linuxgazette.net/128/saha.html
a+
From: "deny" deny@monaco.net
- Écrit-on encore "en-tête" (forme lourde) alors que l'orthographe réformée supprime la plupart des traits d'union inutile au sens, comme ici "entête" en un seul mot que tout le monde comprend très bien et ne nuit pas aux règles orthographiques habituelles du français: plus personne ne voit une préposition "en" ici, formé de la locution adverbiale extraite de "venir en tête", mais un préfixe "en" qu'on peut fort bien attacher pour former un nom commun normal; cf. "emprise", "emplâtre", "entrée", "entêtement" (aucune confusion de sens n'étant possible avec le verbe "entêter", ce qui semble être à l'origine de l'introduction pédante du trait d'union, mais non justifiée par l'usage des deux termes).
**EN-TÊTE** n. m. (pl. /En-têtes/). XIX^e siècle. Inscription imprimée ou gravée en tête des papiers utilisés dans les administrations, les entreprises, etc. /Du papier à en-tête. Faire imprimer des en-têtes de lettres. Une enveloppe à en-tête de la préfecture.
entête n'est pas repertorié .
FAUX! Entête est répertorié dans le Trésor de la Lange Française avec ou sans trait d'union (attesté depuis 1908, par différents écrivains et utilisés aussi dans les publications des facultés des lettres de Lyon et Toulouse, et même retrouvé dans des lettres de Victor Hugo, au XIXe Siècle aussi), aussi dans Léautaud, journal de la littérature en 1922, ainsi que dans le Littré, et également dans la liste de l'orthographe française réformée (approuvée par l'Académie française) qui recommande la suppression des traits d'union historiques inutiles. Les mêmes sources indiquent aussi que le trait d'union est apparu tardivement et que la forme avec un espace est tout aussi valide (mais désuéte, car étant trop proche de la locution adverbiale, la substantivation des adverbes entrainant un changement orthographique dans la plupart des autres mots en français, pour en faire des noms réguliers.)
Les dictionnaires donnent effectivement une origine du terme dans la locution adverbiale, mais son usage en tant que nom (autrefois invariable, mais qui peut aujourd'hui être accordé comme un nom commun ordinaire, y compris quand le trait d'union est encore présent ou replacé par un espace) avec une orthographe indépendante pour bien marquer la différence grammaticale liée à l'emploi, est bien décrit.
Bref, le trait d'union est une forme pédante introduite temporairement pendant une courte durée à la fin du XIXe, et rapidement contestée en moins de 20 ans par une orthographe concurrente sans aucun séparateur.
Le 21.07.2006 14:41:29, Philippe Verdy a écrit :
From: "deny" deny@monaco.net
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**EN-TÊTE** n. m. (pl. /En-têtes/). XIX^e siècle. Inscription imprimée ou gravée en tête des papiers utilisés dans les
administrations, les entreprises, etc. /Du papier à en-tête. Faire imprimer des en-têtes de lettres. Une enveloppe à en-tête de la
préfecture.
entête n'est pas repertorié .
FAUX! Entête est répertorié dans le Trésor de la Lange Française avec ou sans trait d'union (attesté depuis 1908, par différents écrivains et utilisés aussi dans les publications des facultés des lettres de Lyon et Toulouse, et même retrouvé dans des lettres de Victor Hugo, au XIXe Siècle aussi), aussi dans Léautaud, journal de la littérature en 1922, ainsi que dans le Littré, et également dans la liste de l'orthographe française réformée (approuvée par l'Académie française) qui recommande la suppression des traits d'union historiques inutiles. Les mêmes sources indiquent aussi que le trait d'union est apparu tardivement et que la forme avec un espace est tout aussi valide (mais désuéte, car étant trop proche de la locution adverbiale, la substantivation des adverbes entrainant un changement orthographique dans la plupart des autres mots en français, pour en faire des noms réguliers.)
Les dictionnaires donnent effectivement une origine du terme dans la locution adverbiale, mais son usage en tant que nom (autrefois invariable, mais qui peut aujourd'hui être accordé comme un nom commun ordinaire, y compris quand le trait d'union est encore présent ou replacé par un espace) avec une orthographe indépendante pour bien marquer la différence grammaticale liée à l'emploi, est bien décrit.
Bref, le trait d'union est une forme pédante introduite temporairement pendant une courte durée à la fin du XIXe, et rapidement contestée en moins de 20 ans par une orthographe concurrente sans aucun séparateur.
Une page intéressante qui donne quelques règles. Parce que, parfois, il est quand même obligatoire.
http://mapage.noos.fr/mp2/le_trait_dunion.htm
Jean-Luc