Le 2006-08-26 01:42:33 +0200, Thomas Huriaux écrivait :
Il y a du vrai. Par contre :
- la comparaison avec un logiciel est à mon avis mauvaise car si pour un logiciel, il est parfois très difficile de comprendre le contexte d'affichage de la chaîne, pour un document textuel, c'est extrêmement simple.
Tout à fait d'accord. À condition que le traducteur se réfère au document original et ne travaille pas exclusivement sur le fichier .po.
- même si les chaînes communes peuvent se retrouver mélangées, il reste quand même globalement dans le fichier PO une certaine linéarité. Les chaînes uniques sont triées selon leur ordre de leur apparition dans le document original.
je trouve qu'il est beaucoup plus simple de traduire (extrait de intro.1)
We see that there are commands I<date> (that gives date and time), and I<cal> (that gives a calendar).
que
.LP We see that there are commands .I date (that gives date and time), and .I cal (that gives a calendar). .LP
La déformation nécessaire à la mise en page, par exemple avec des retours à la ligne incessants pour les pages de man, entraîne également une perte de contexte. Avec po4a, le traducteur n'a quasiment pas à se soucier de la mise en forme (ce qui en plus abaisse le niveau d'entrée nécessaire aux traducteurs pour participer).
Dans tous les cas, il faut traduire en ayant la page formatée en version originale sous le nez. Ce que je critique, ce n'est pas le format .po en lui-même, mais la facilité qu'il donne pour traduire sans regarder la version originale, ni relire la version française finale.
Il rend également moins évident l'ajout de notes par le traducteur, par exemple pour signaler un point spécifique à l'utilisation par un francophone.
- il faut de toute façon relire le document avec un outil adéquat, c'est un processus indispensable pour l'assurance qualité (il y a par exemple po4aman-display-po dans le paquet po4a).
Tout à fait d'accord. Relire le fichier .po en lui-même ne suffit pas.
Très bon week-end à tous !