Le 2002-05-12 09:13:04 -0400, François Pinard écrivait :
Bien distinguer "pretty-printing" et "highlighting", qui sont deux choses assez différentes.
Il m'a toujours semblé que le pretty-printing consiste à modifier le texte source d'un programme pour en améliorer la lisibilité, le résultat en est un texte source destiné à la compilation, tout comme l'original. Le but est effectivement de faire en sorte que la syntaxe soit plus évidente. On y procède toujours par l'élimination et la restitution des espaces blancs (y compris les chagements de ligne) entre les lexèmes, parfois par l'ajout ou l'enlèvement de parenthèses, et plus rarement par la substitution de certaines constructions de programmation par des constructions équivalentes.
Dans le doute, j'ai fait une recherche sur les utilisations de « pretty printer » sur internet.
Et là, surprise, le terme « pretty printing » est employé aussi bien pour les outils d'impression enluminée du code que pour les outils de reformatage automatique.
Donc, je me demande s'il faut vraiment séparer les 2 concepts. Le travail effectué par ces 2 types d'outils est le même. La seule différence se situe au niveau du format de sortie. Dans un cas, on produit un format destiné à l'impression, et dans l'autre cas, un format destiné à l'édition.
Pour l'anecdote, j'ai retrouvé dans la version française du livre « Compilateurs : principes, techniques et outils » de Aho, Sethi et Ullmann le terme de « paragrapheur » qui semble être utilisé pour traduire « pretty printer ».