Le 05/09/05, Philippe DeschampPhilippe.Deschamp@inria.fr a écrit :
Jean-Baka Domelevo a écrit ceci :
AArgggghh !
Il ne faut pas manger devant sa machine !
[...] je m'insurge contre ce genre de trucs absurdes, les "Kibits".
Euh... C'est soit « Kibit », invariable, soit l'unité développée, le « Kibibit », qui prend la marque du pluriel. « 8 Kibit » signifie « huit Kibibits », de même que « 8 kg » signifie « huit kilogrammes ».
(re)Argh,
le problème vient de la différence entre le préfixe kilo du système international, qui signifie et signifiera toujours pour les ingénieurs télécom 1000, comme partout ailleurs, et le K comme dans Ko (kibit maintenant), introduit car 2^10=1024, pour parler de capacité de stockage en *octets*.
Cette différence était notée en anglais kb/s pour les kilobit/s (soit 1000 bit/s) et les Kb (soit 1024 bytes ou octets) de stockage. La différence est moins notable en français où les deux termes ont des initiales différentes.
À noter que les capacités de stockage des modules de mémoire sont encore en bits, alors qu'une fois montés sur des barettes de RAM, il deviennent des Mo (1024*1024 octets, ou MB en anglais). Les débits de nos cartes Ethernet sont eux en Mb/s, soit 1000*1000 bit/s.
Plus d'infos sur Wikipedia : http://en.wikipedia.org/wiki/Kibibit et http://en.wikipedia.org/wiki/Bit_rate.
Donc dans le cas où l'on n'est pas sûr de la véracité de la minuscule ou de la majuscule, le contexte prévaut : - telecom, modules mémoire, stockage disque vu par les commerciaux grand-public : préfixe SI (i.e. * 1000, * 1000*1000, etc.) - stockage disque, RAM : préfixe binaire (K=*1024, M=* 2^20, G=*2^30, etc.)
Mes deux (euro, préfixe)-centimes (de pas franc, suffixe ;)
J.